tag:blogger.com,1999:blog-7025749.post114009256753568812..comments2023-12-28T07:35:13.760+01:00Comments on Je dis ça, je dis rien.: Les albums de 2005 (XVII)Unknownnoreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1146231696727880212006-04-28T15:41:00.000+02:002006-04-28T15:41:00.000+02:00je pense que parmi tous les albums de merde qui so...je pense que parmi tous les albums de merde qui sortent aujourd'hui, never gone des bsb est loin d'etre le pir.En france les bsb ont une mauvaise image car les gens ont des clichets sur les boys band.J'ai joué plein de fois des morceaux des bsb et les gens ont souvent apprécié.IL faut les écouter avant de les juger.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1146230992079756652006-04-28T15:29:00.000+02:002006-04-28T15:29:00.000+02:00je trouve que never gone est un album interessant ...je trouve que never gone est un album interessant car il montre que les bsb peuvent faire autre chose que de la pop commerciale.Les chansons ne sont pas originales mais ces enfoirés ont des voies exceptionelles.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1140265196217811312006-02-18T13:19:00.000+01:002006-02-18T13:19:00.000+01:00J'ai très bien compris, je vois bien de quoi tu pa...J'ai très bien compris, je vois bien de quoi tu parles... :-)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1140186595113050162006-02-17T15:29:00.000+01:002006-02-17T15:29:00.000+01:00Quand on fait des commentaires de deux pages, il n...Quand on fait des commentaires de deux pages, il ne faut pas s'étonner qu'on reçoive des réponses incomplètes. :)<BR/><BR/>Le terme "cynique" que j'ai employé n'est pqs le meilleur mais n'en trouvant pas d'autres, je l'avais laissé. Si tu as des suggestions, je suis toute ouïe.<BR/><BR/>Je voulais en fait par là désigner une classe de gens qui tire du plaisir à porter des jugements parfaitement excessifs, du genre : "Putain que c'est mauvais, ça me donne envie de m'enfoncer des piques à brochette dans les oreilles pour être sûr de ne plus jamais entendre ce pareilles horreurs." et un plaisir encore à plus grand à bien faire comprendre par la suite que ce ne sont que des mots qu'il assemble pour tirer un pouvoir de sidération maximal de son auditoire mais qu'au fond, il n'apporte pas lui-même une grande importance à ce qu'il raconte et que, même après avoir employé des mots si durs, il se réserve le droit de chanter Incommmpleeeeete à tue-tête en imitant les mimiques du blondinet parce que, au fond, qui aime bien châtie bien.... Soit en gros ceux qui utilisent des propos excessifs pour masquer leurs doutes ou leur absence de vision globale de ce dont ils parlent.<BR/><BR/>Je ne suis pas sûr de bien me faire comprendre et j'aurais sans doute mieux fait de parler de "fans du second degré", ça aurait moins porté à confusion.Pierrehttps://www.blogger.com/profile/16836126859643168363noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1140184378040341262006-02-17T14:52:00.000+01:002006-02-17T14:52:00.000+01:00"Axe du mal" est exagéré et je le revendique :-) Q..."Axe du mal" est exagéré et je le revendique :-) Que sois vénéré le culte de la mauvaise foie et de l'exagération :-)<BR/><BR/>Pour le reste, je comprends ton raisonnemment, mais bon, si je devais me fier à mon entourage , même pris au sens large, il y a un paquet de truc qui coincent statistiquemet lorsque je lis des journaux, navigue sur le net, regarde la tv, écoute la radio etc.<BR/><BR/>Et puis entre être "géniaux" et mauvais, y a de la marge. Etre bon, touchant, efficace, créatif etc c'est déjà pas mal. Le géni est une chose plus rare que le talent, je crois.<BR/><BR/><BR/>Sinon, pour le cynisme ... alors ? Je n'insite pas ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1140178408800804982006-02-17T13:13:00.000+01:002006-02-17T13:13:00.000+01:00Fichtre. Comme quoi, j'ai bien fait de parler des ...Fichtre. Comme quoi, j'ai bien fait de parler des BSB (j'avais hésité pourtant :)<BR/><BR/>Pour le reste, je pense que parler d'"axe du mal" est en un chouïa excessif. Je n'ai aucune croisade à mener. Tout au plus m'étonné-je parfois du consensus qui semble exister dans les grands médias (online ou papier) sur certains disques. Et comme j'ai l'impression d'aboyer tout seul, j'aboie parfois plus fort que de raison. Mais rassure-toi, plus j'aboie moins je mords.<BR/><BR/>Il me semble qu'il existe un réel décalage entre la proportion de gens que je rencontre qui trouve qu'Arcade Fire (ou Sufjan Stevens) sont "géniaux" (20% à vue de nez, même parmi des passionnés de musique) et celle des chroniqueurs ayant la même opinion (80% pour les médias que je fréquente). Pour l'expliquer, soit on considère que les gens qui aiment écrire sur la musique ont tous des goûts similaires (ça m'a l'air peu probable), soit qu'un effet d'entraînement général joue et tend à uniformiser les avis exprimés. Franchement, j'ai parfois l'impression que Monsieur Pitchfork est un peu le grand Mandarom de la planète indé et que le monde entier attend da bonne parole pour aller la propager à toute vitesse (ils aiment plutôt bien Rachel Stevens cela dit, comme quoi :).<BR/><BR/>Individuellement, je suis tout prêt à croire que les goûts de chacun sont sincères (j'en suis même à peu près persuadé) mais statistiquement, il me semble qu'il y a un truc qui coince.<BR/><BR/>Sinon, c'est sans doute l'occasion de redire que revendique tout à fait mon droit à la mauvaise foi ou aux raisonnements à l'emporte-pièce. C'est une bonne moitié de mon plaisir d'écrire ici. :)Pierrehttps://www.blogger.com/profile/16836126859643168363noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7025749.post-1140175194646623022006-02-17T12:19:00.000+01:002006-02-17T12:19:00.000+01:00Ce matin, dans le métro, je repensais à cette conv...Ce matin, dans le métro, je repensais à cette conversation que j'ai eue avec ma moitié, hier soir, à propos de Backstreet Boys. Et en pensant à cela, je me suis juré de venir refaire un tour par ici et y laisser un commentaire. Car en effet, si j’ai parfois du mal à te suivre dans tes choix (sur base des morceaux disponibles, Rachel Stevens demeure pour moi un mystère) je n’allais pas louper une occasion de rebondir à l'un de ts billets et surtout d'enfin rélféchir à ce mes sentiments envers les Backstreet Boys :-)<BR/><BR/>Les divergences, tu les connais. Je ne parle pas des goûts car ce genre de divergence n’en sont pas vraiment, selon moi (on a chacun les siens et basta). Mais tu sais combien j’ai parfois du mal à te lire épingler régulièrement ce que j’appellerais ton « axe du mal » (hype, bobo, mode, pseudo-intégrité etc). Non parce que je ne suis pas d’accord avec toi (je regretterai également toujours que l’on détermine ses goûts en fonction de tels critères), mais parce que je ne comprends pas la nécessité, d’une part, de parler de ce que tu aimes en dénonçant, comme un négatif, ce que tu n’aimes pas (j’exagère, ce n’est pas du tout systématique, mais ça arrive) et, d’autres part, d’épingler systématiquement ce fait, plus ou moins avérés qu’est la hype-mania (certes, cela existe sans doute et existera sans doute toujours, mais dans quelle proportion ? On peut aussi croire, je pense, qu’à un moment, un grand nombre de personne apprécient, en même temps et pour des raisons qui leur sont propres, une même musique). J’y lis souvent entre les lignes (et c’est sans doute, avant tout, une lecture parmi d’autres) qu’il te semble impossible d’imaginer qu’on puisse aimer ces groupes/artistes/albums/morceaux pour d’autres raisons que celles que tu dénonces (et qui, nous sommes d’accord, sont loin d’être les meilleurs) et c’est cela qui me heurte le plus.<BR/>. <BR/>Mais soit. Je voulais donc saisir la « Blackstreet-Boys-occasion de te dire combien j’apprécie la distance avec laquelle tu traites ton propos et abat ce travail de bucheron (déjà 36 albums 2005 de chroniqués…). J’apprécie tout particulièrement (et je ne lance pas ici des fleures gratuitement pour faire passer mes critiques : je le pense très sincèrement) ton indépendance d’esprit, la clairvoyance de tes propos, le calme et la mesure de tes réactions dans les commentaires, et surtout (surtout !!!!) le fait que tu me donne ici l’occasion de faire mon coming out Backstreet Boys <BR/><BR/>J’y viens. Suite à ton billet, donc, et au lien vers la vidéo qui celui-ci inclut et que j’ai fait voir à ma douce et tendre, je lui ai raconté cette période de ma vie au cours de laquelle, jeune étudiant que j'étais, mes soirées alcoolisées se terminaient irrémédiablement par des séances furieuses de Backstreet Boys mania. J'ai en effet toujours eu une sympathie mi-amusée mi-sérieuse pour ce groupe. Et je trouve que tu as parfaitement (ou presque) cerné le problème : « suffisamment grotesque pour faire sourire les cyniques sans jamais basculer complètement dans le ridicule ».<BR/>Ces garçons m’ont fait sourire, rire, énormément. Mais je n’y vois rien de cynique. J’ai toujours adoré le grotesque de leur imagerie, leurs clips-tiroirs-à-clichés, leurs chorégraphies « élaborées », leur jeu d'acteur digne des meilleurs séries B. Grotesque, mais pas ridicule . La différence est ténue et c’est sans doute la musique qui marque le mieux la différence. Elle a toujours été un poil au-dessus de leur imagerie. Un poil plus innovante, un poil plus convaincante, un poil plus « court-circuitante », un poil plus « parfaite ». Des refrains parfaits, qui s’insinuaient bien vite dans mes oreilles pour n’en ressortir que de longues semaines plus tard. Et là où leurs grimaces peuvent parfois confiner au ridicule, il y a dans le chant un foie confondant qui les préserve de ce faux pas et sert « magnifiquement » des compos, certes grotesques car pleine de clichés, mais pas ridicules pour autant, car diaboliquement efficaces. Incomplete ne fait pas exception. Un clip plein de clichés, on est en terrain connu et déjà je souris. On se passe le micro (inégalement ; l’important c’est de figurer/participer), le couplet pose le décor, puis la tension monte d’un cran, le blondinet prend le relai, la musique s’arrête, il tombe à genoux dans la poussière (tandis qu’un autre regarde le ciel) et tout éclate. On serre les poings, on combine les configurations vocales, il y a des flammes, du vent, des vagues, la tension est partout et toujours il y a ce moment de rupture, où la musique se retire et laisse les voix relancer un nouveau refrain interprété les larmes aux yeux, les mains dans la poussière sur des nappes de synthés.<BR/>Ca fait sourire, évidemment, c’est merveilleux même tellement c’est naïf. Mais bon dieu, ca fonctionne. Et bon dieu combien j’aimerais avoir une dune de sable dans mon salon (et surtout un gros chagrin de cœur) pour pouvoir moi aussi tomber à genoux, lever mes mains pleine de sables vers le ciel en hurlant ma peine et chanter à plein poumon combien ma moitié me manque. C’est si bon (mais sans le sable, ça fait plus mal), ça me fait tant rire et/mais c’est si bon. Je ne parle pas seulement de l’exercice « défoulatoire », mais bel et bien aussi de la chanson ! Parce que je la trouve foutrement efficace (pas ridicule), bien qu'elle me fasse sourire/rire (mais grotesque). Elle pourrait être reprises avec brio et ingéniosité par n’importe quel groupe plus « indiequement » correct que ça n’aurait jamais la même saveur. On éviterait sans doute totalement le risque du ridicule, mais ça n’aurait jamais ce parfum grotesque qui rend la chose si délectable. (Et si universelle : il y a de cela quelques années, j'ai passé une soirée entière avec des Brésiliens à rejouer le pire et le meilleure des Backstreet Boys - dans une chambre d'hôtel de Bareto où nous allions assister à un festival de country musique, ça ne s'invente pas)<BR/>Voici donc ma question : pourquoi « cynique »? Moi qui souri en écoutant Backstreet Boys, suis-je cynique? Et est-ce que c’est grave docteur? Et cela se soigne-t-il ?<BR/><BR/><BR/>Merci Pierre, de rester fidèle à toi-même et de m’avoir fourni cette occasion si chère d’enfin conscientiser ma passion pour Backstreet Boys. :-)Anonymousnoreply@blogger.com