Parce que la musique est une chose trop importante pour être laissée à ceux qui la prennent au sérieux.
dimanche, janvier 24
samedi, janvier 16
Top albums 2009
Je m'aperçois que j'ai oublié de signaler ici la parution sur la Blogothèque de la liste commentée de mes 10 albums de 2009, agrémentée de quelques considérations geignardes sur comment strodur la laïfe, qui m'empêche d'écouter autant de disques que je voudrais ou que j'en avais pris l'habitude.
Pour information, le texte de ce billet est repris ci-dessous :
2009, introspection rétrospective
Cela fait des mois que je ne trouve plus le temps d’écouter tous les nouveaux disques qui sortent, obsession de la découverte qui était encore l’ordinaire de mes loisirs il y a deux ou trois ans. Petit à petit, j’ai l’impression que la musique a perdu pour moi une partie de son importance et est devenue au mieux un passe-temps occasionnel. A mon échelle, j’ai d’ailleurs acheté peu de nouveautés cette année et je pense bien n’avoir écouté aucun album téléchargé (légalement ou non).
Pire, cette diminution de mon « temps de cerveau disponible » m’a rendu frileux, réticent à prendre des risques en sortant de ma zone de confort, et je me suis souvent tenu à l’écart des nouvelles têtes, préférant me concentrer sur les valeurs sûres, ces artistes dont je sais à l’avance qu’ils tiendront leurs promesses.
Ce manque de temps m’a également fait rechercher plus volontiers encore que d’habitude les plaisirs immédiats de la pop commerciale (de très bonne facture cette année, avec par exemple Lady Gaga, Little Boots, Dizzee Rascal, Calvin Harris, Lily Allen ou les Black-Eyed Peas) que ceux plus longs en bouche, des musiques que j’appellerais plus marginales, à défaut de trouver un terme plus approprié, même si les albums de Pan Sonic & Haino Keiji, David Sylvian et Sunn O))) m’ont chacun à leur manière confirmé que je pouvais encore occasionnellement me plonger avec délices dans des musiques plus abruptes.
La conjonction de ces deux tendances lourdes a fait en sorte que les albums que j’ai préférés cette année ont en majorité été l’œuvre d’artistes pop que j’aime et suis depuis longtemps.
Pet Shop Boys – Yes
Après l’excellent Fundamental, Neil Tennant et Chris Lowe confirment leur retour au devant de la scène avec un album produit par Xenomania, la Rolls-Royce de la production pop britannique au XXIème siècle (Girls Aloud, Rachel Stevens, Annie, etc.). J’ai déjà longuement écrit sur cet album. Je me contenterai donc d’ajouter ici que The Way It Used To Be a conservé jusqu’en décembre son statut de morceau de l’année.
Nits – Strawberry Wood
Un titre en forme d’hommage transparent aux Beatles (Norwegian Fields) et un retour vers les sommets aériens de Ting ou Giant Normal Dwarf, où Henk Hofstede, Rob Kloet et Robert Jan Stips enchaînent avec une facilité déconcertante des morceaux de pop parfaite. Les deux concerts auxquels j’ai assisté sont sans aucun doute mes deux meilleurs souvenirs live de l’année, et ce n’est pas Rom qui me contredira.
Pierre Lapointe – Sentiments humains
Il était clair pour moi que Pierre Lapointe (le Patrick Wolf québecois) ne parviendrait jamais tout à fait à retrouver les époustouflants sommets de son deuxième album La Forêt de Mal-Aimés. Je ne fus donc pas surpris dans un premier temps d’être un peu déçu, de rester sur ma faim. Puis, au fur et à mesure des écoutes, je me suis attaché à ces chansons, un peu moins immédiates, mais qui petit à petit sont parvenues à sortir de l’ombre de leurs imposantes aînées.
Patrick Wolf – The Bachelor
La dernière fois que nous avions entendu parler de lui, Patrick Wolf (le Pierre Lapointe anglais) était au bord de l’anéantissement artistique, forcé de promouvoir jusqu’à la nausée son décevant troisième album, sorti par une major anxieuse de rentabiliser au plus vite son investissement. Les concerts de cette tournée m’avaient laissé l’impression d’un chanteur au bout du rouleau, pour qui la musique était devenue une insurmontable corvée. Ce nouvel album est donc sans doute pour moi la meilleure surprise de l’année. Patrick y retrouve l’inspiration foisonnante de ses deux premiers disques, canalisée par une science de la production et des arrangements qui a parfois fait défaut dans le passé. Un morceau comme Vulture (coproduit avec Alec Empire d’Atari Teenage Riot) est une bombinette comme il n’en avait plus enregistré depuis Bloodbeat. Cela dit, son clip étant déconseillé à toutes les personnes sensibles, je vous proposerai plutôt d’écouter Damaris, chanson qui, dans un genre plus conventionnel, est tout aussi enthousiasmante.
frYars – Dark Young Hearts
Comme le précédent, ce disque est l’œuvre d’un vingtenaire anglais multi-instrumentiste à la frontière entre l’électronique et l’acoustique, et a été financé via Bandstocks, le site permettant aux fans de devenir actionnaires des albums de leur artiste préféré. Cela fait longtemps que la blogosphère pop bruissait de rumeurs flatteuses sur frYars aka Ben Garrett et si cet album ne confirme pas complètement toutes les promesses des EP autoproduits sortis précédemment, il a en revanche permis de révéler au plus grand nombre ces chansons intriguantes et biscornues que sont Olive Eyes, The Ides ou Benedict Arnold.
A-Ha – Foot of the mountain
Cela a-t-il encore du sens de parler de A-Ha en 2010 ? Même ceux qui sont prêts à admettre que cela ait jamais eu du sens ne peuvent pas ne pas se poser la question. Malgré les ricanements moqueurs de toute ma famille, de la plupart de mes amis et des gens qui me liront ici, je réponds oui. D’abord parce que ce sera la dernière année d’existence du groupe, qui a annoncé sa séparation future il y a quelques semaines. Ensuite parce que le défi qu’ils se sont lancé de réenregistrer un album de pop synthétique, du genre de celle qui avait fait leur gloire dans la seconde moitié des années 80 a été un succès au-delà de toutes mes espérances.
Soap & Skin – Lovetune for vacuum
Jeune autrichienne de 19 ans, Anja Plaschg a enregistré son premier album sur 4 ans, essentiellement chez elle. Chaque morceau a donc été longuement ruminé, retravaillé, ce qui explique sans doute l’impression de maîtrise, parfois terrifiante, qu’il dégage. Situées quelque part entre Sigur Ros, Kate Bush, Wim Mertens et Faun Fables et bénéficiant par endroit de l’apport de Fennesz, ces chansons imposent une atmosphère de contemplation sévère qui, bien que totalement dénuée d’humour, ne devient jamais prétentieuse ou pesante.
Annie – Don’t stop
Anniemal, le premier album de la Norvégienne m’avait laissé sur ma faim, ne parvenant pas tout à fait pour moi à justifier l’enthousiasme qu’il semblait susciter un peu partout (et était essentiellement basé sur le fait qu’elle faisait de la pop et ne s’appelait ni Britney ni Christina). Ce deuxième album, au contraire, est une sorte de chef-d’oeuvre, comme avait pu l’être il y a quelques années Come And Get It de Rachel Stevens. On y retrouve la patte de Richard X (mentor déjà présent sur le précédent) et les décidément omniprésents compositeurs-producteurs de Xenomania.
Lisa Germano – Magic Neighbor
Tous ceux qui se sont enthousiasmés il y a qulques années ans pour Emily Haines ferait bien de redécouvrir l’originale qui, sur cet album, me semble retrouver tout à fait l’inspiration qui lui avait permis de complèter durant les années 90 mon carré de dames bout-de-ficelle-de-cheval du label 4AD (Paula Frazer, Liza Fraser, Lisa Gerrard, Lisa Germano).
tUnE-yArDs – BiRd-BrAiNs
Affublé de la plus moche pochette jamais sortie sur 4AD, cet album fut sans doute celui que je fus le plus surpris d’aimer. A priori rien ici n’était censé me plaire : voix hésitante et geignarde, guitares semblant toujours légèrement désaccordées, esthétique lo-fi foutraque, soit tout ce qui me fis fuir comme la peste la grande majorité de la musique indépedante américaine de ces vingt dernières années. Pourtant, je ne sais trop pourquoi, cela fonctionne ici, sans doute à cause de la qualité des compositions, comme par exemple la comptine enfantine de Lions ou l’étonnant pastiche world-music de Hatari.
J’ai commencé ce billet en me disant que la musique m’avait cette année surtout servi à emplir le silence pendant que je faisais d’autres choses, une fonction utilitaire a priori peu propice à provoquer en moi des émotions intenses, mais réécoutant tous ces albums en rédigeant ceci, je me rends compte que ma capacité à m’enthousiasmer est intacte et qu’il me suffirait d’un peu de temps pour que je retrouve cette faculté adolescente, un peu ridicule mais tellement agréable, de croire pendant un instant qu’un disque est capable de me transformer, d’altérer durablement le filtre à travers lequel je perçois la vie et le monde.
Pour information, le texte de ce billet est repris ci-dessous :
2009, introspection rétrospective
Cela fait des mois que je ne trouve plus le temps d’écouter tous les nouveaux disques qui sortent, obsession de la découverte qui était encore l’ordinaire de mes loisirs il y a deux ou trois ans. Petit à petit, j’ai l’impression que la musique a perdu pour moi une partie de son importance et est devenue au mieux un passe-temps occasionnel. A mon échelle, j’ai d’ailleurs acheté peu de nouveautés cette année et je pense bien n’avoir écouté aucun album téléchargé (légalement ou non).
Pire, cette diminution de mon « temps de cerveau disponible » m’a rendu frileux, réticent à prendre des risques en sortant de ma zone de confort, et je me suis souvent tenu à l’écart des nouvelles têtes, préférant me concentrer sur les valeurs sûres, ces artistes dont je sais à l’avance qu’ils tiendront leurs promesses.
Ce manque de temps m’a également fait rechercher plus volontiers encore que d’habitude les plaisirs immédiats de la pop commerciale (de très bonne facture cette année, avec par exemple Lady Gaga, Little Boots, Dizzee Rascal, Calvin Harris, Lily Allen ou les Black-Eyed Peas) que ceux plus longs en bouche, des musiques que j’appellerais plus marginales, à défaut de trouver un terme plus approprié, même si les albums de Pan Sonic & Haino Keiji, David Sylvian et Sunn O))) m’ont chacun à leur manière confirmé que je pouvais encore occasionnellement me plonger avec délices dans des musiques plus abruptes.
La conjonction de ces deux tendances lourdes a fait en sorte que les albums que j’ai préférés cette année ont en majorité été l’œuvre d’artistes pop que j’aime et suis depuis longtemps.
Pet Shop Boys – Yes
Après l’excellent Fundamental, Neil Tennant et Chris Lowe confirment leur retour au devant de la scène avec un album produit par Xenomania, la Rolls-Royce de la production pop britannique au XXIème siècle (Girls Aloud, Rachel Stevens, Annie, etc.). J’ai déjà longuement écrit sur cet album. Je me contenterai donc d’ajouter ici que The Way It Used To Be a conservé jusqu’en décembre son statut de morceau de l’année.
Nits – Strawberry Wood
Un titre en forme d’hommage transparent aux Beatles (Norwegian Fields) et un retour vers les sommets aériens de Ting ou Giant Normal Dwarf, où Henk Hofstede, Rob Kloet et Robert Jan Stips enchaînent avec une facilité déconcertante des morceaux de pop parfaite. Les deux concerts auxquels j’ai assisté sont sans aucun doute mes deux meilleurs souvenirs live de l’année, et ce n’est pas Rom qui me contredira.
Pierre Lapointe – Sentiments humains
Il était clair pour moi que Pierre Lapointe (le Patrick Wolf québecois) ne parviendrait jamais tout à fait à retrouver les époustouflants sommets de son deuxième album La Forêt de Mal-Aimés. Je ne fus donc pas surpris dans un premier temps d’être un peu déçu, de rester sur ma faim. Puis, au fur et à mesure des écoutes, je me suis attaché à ces chansons, un peu moins immédiates, mais qui petit à petit sont parvenues à sortir de l’ombre de leurs imposantes aînées.
Patrick Wolf – The Bachelor
La dernière fois que nous avions entendu parler de lui, Patrick Wolf (le Pierre Lapointe anglais) était au bord de l’anéantissement artistique, forcé de promouvoir jusqu’à la nausée son décevant troisième album, sorti par une major anxieuse de rentabiliser au plus vite son investissement. Les concerts de cette tournée m’avaient laissé l’impression d’un chanteur au bout du rouleau, pour qui la musique était devenue une insurmontable corvée. Ce nouvel album est donc sans doute pour moi la meilleure surprise de l’année. Patrick y retrouve l’inspiration foisonnante de ses deux premiers disques, canalisée par une science de la production et des arrangements qui a parfois fait défaut dans le passé. Un morceau comme Vulture (coproduit avec Alec Empire d’Atari Teenage Riot) est une bombinette comme il n’en avait plus enregistré depuis Bloodbeat. Cela dit, son clip étant déconseillé à toutes les personnes sensibles, je vous proposerai plutôt d’écouter Damaris, chanson qui, dans un genre plus conventionnel, est tout aussi enthousiasmante.
frYars – Dark Young Hearts
Comme le précédent, ce disque est l’œuvre d’un vingtenaire anglais multi-instrumentiste à la frontière entre l’électronique et l’acoustique, et a été financé via Bandstocks, le site permettant aux fans de devenir actionnaires des albums de leur artiste préféré. Cela fait longtemps que la blogosphère pop bruissait de rumeurs flatteuses sur frYars aka Ben Garrett et si cet album ne confirme pas complètement toutes les promesses des EP autoproduits sortis précédemment, il a en revanche permis de révéler au plus grand nombre ces chansons intriguantes et biscornues que sont Olive Eyes, The Ides ou Benedict Arnold.
A-Ha – Foot of the mountain
Cela a-t-il encore du sens de parler de A-Ha en 2010 ? Même ceux qui sont prêts à admettre que cela ait jamais eu du sens ne peuvent pas ne pas se poser la question. Malgré les ricanements moqueurs de toute ma famille, de la plupart de mes amis et des gens qui me liront ici, je réponds oui. D’abord parce que ce sera la dernière année d’existence du groupe, qui a annoncé sa séparation future il y a quelques semaines. Ensuite parce que le défi qu’ils se sont lancé de réenregistrer un album de pop synthétique, du genre de celle qui avait fait leur gloire dans la seconde moitié des années 80 a été un succès au-delà de toutes mes espérances.
Soap & Skin – Lovetune for vacuum
Jeune autrichienne de 19 ans, Anja Plaschg a enregistré son premier album sur 4 ans, essentiellement chez elle. Chaque morceau a donc été longuement ruminé, retravaillé, ce qui explique sans doute l’impression de maîtrise, parfois terrifiante, qu’il dégage. Situées quelque part entre Sigur Ros, Kate Bush, Wim Mertens et Faun Fables et bénéficiant par endroit de l’apport de Fennesz, ces chansons imposent une atmosphère de contemplation sévère qui, bien que totalement dénuée d’humour, ne devient jamais prétentieuse ou pesante.
Annie – Don’t stop
Anniemal, le premier album de la Norvégienne m’avait laissé sur ma faim, ne parvenant pas tout à fait pour moi à justifier l’enthousiasme qu’il semblait susciter un peu partout (et était essentiellement basé sur le fait qu’elle faisait de la pop et ne s’appelait ni Britney ni Christina). Ce deuxième album, au contraire, est une sorte de chef-d’oeuvre, comme avait pu l’être il y a quelques années Come And Get It de Rachel Stevens. On y retrouve la patte de Richard X (mentor déjà présent sur le précédent) et les décidément omniprésents compositeurs-producteurs de Xenomania.
Lisa Germano – Magic Neighbor
Tous ceux qui se sont enthousiasmés il y a qulques années ans pour Emily Haines ferait bien de redécouvrir l’originale qui, sur cet album, me semble retrouver tout à fait l’inspiration qui lui avait permis de complèter durant les années 90 mon carré de dames bout-de-ficelle-de-cheval du label 4AD (Paula Frazer, Liza Fraser, Lisa Gerrard, Lisa Germano).
tUnE-yArDs – BiRd-BrAiNs
Affublé de la plus moche pochette jamais sortie sur 4AD, cet album fut sans doute celui que je fus le plus surpris d’aimer. A priori rien ici n’était censé me plaire : voix hésitante et geignarde, guitares semblant toujours légèrement désaccordées, esthétique lo-fi foutraque, soit tout ce qui me fis fuir comme la peste la grande majorité de la musique indépedante américaine de ces vingt dernières années. Pourtant, je ne sais trop pourquoi, cela fonctionne ici, sans doute à cause de la qualité des compositions, comme par exemple la comptine enfantine de Lions ou l’étonnant pastiche world-music de Hatari.
J’ai commencé ce billet en me disant que la musique m’avait cette année surtout servi à emplir le silence pendant que je faisais d’autres choses, une fonction utilitaire a priori peu propice à provoquer en moi des émotions intenses, mais réécoutant tous ces albums en rédigeant ceci, je me rends compte que ma capacité à m’enthousiasmer est intacte et qu’il me suffirait d’un peu de temps pour que je retrouve cette faculté adolescente, un peu ridicule mais tellement agréable, de croire pendant un instant qu’un disque est capable de me transformer, d’altérer durablement le filtre à travers lequel je perçois la vie et le monde.
samedi, janvier 2
2009 fut l'année
- où presque tous mes artistes cultes ont sorti un album, souvent très bon : les Nits ont sorti un album qui rivalise avec leurs plus beaux sommets, Patrick Wolf a sorti son meilleur disque depuis cinq ans, les Pet Shop Boys ont renoué avec le succès populaire, même si cet album est un poil en-dessous du précédent. Quant à Pierre Lapointe, même s'il n'a pas tout à fait retrouvé le niveau miraculeux de son précédent album, il a prouvé qu'il restait malgré tout une tête au-dessus de ses poursuivants directs en Francophonie. Je vois vrai dire mal comment 2010 pourra rivaliser, même si on peut espérer de bonnes choses de Lisa Gerrard, Brendan Perry et Elbow.
- où la pop mondiale a retrouvé le goût des synthés, quelque part entre la trance de la fin des années 90, l'électroclash de 2003 et le milieu des années 80. Lady Gaga, La Roux, Little Boots, Black-Eyed Peas et les autres furent autant de raison de se faire plaisir à bon compte (le CD 1 de Now 73, par exemple, est du pur bonheur de discothèque).
- où David Guetta a remplacé les Neptunes et Timbaland comme producteur ultime. Je ne suis pas sûr qu'on a gagné au change, même si I gotta feeling ou son duo avec Kelly Rowland sont indéniablement de bonnes chansons.
- où je me suis mis à réécouter de la chanson française, avec une attention particulière sur les grands anciens : de Jean Ferrat (qui risque fort de devenir un plaisir coupable) à Alain Souchon, en passant par Alain Bashung.
- où j'ai accepté que ma présence sur la toile (ici ou ailleurs) serait limitée. Je doute que 2010 soit meilleur, malheureusement. Je regrette le temps où je trouvais chaque semaine le temps de poster des chroniques de mes concerts ou de mes écoutes et de faire le tour des blogs pour en extraire les plus belles pépites.
Bonne année à tous.
- où la pop mondiale a retrouvé le goût des synthés, quelque part entre la trance de la fin des années 90, l'électroclash de 2003 et le milieu des années 80. Lady Gaga, La Roux, Little Boots, Black-Eyed Peas et les autres furent autant de raison de se faire plaisir à bon compte (le CD 1 de Now 73, par exemple, est du pur bonheur de discothèque).
- où David Guetta a remplacé les Neptunes et Timbaland comme producteur ultime. Je ne suis pas sûr qu'on a gagné au change, même si I gotta feeling ou son duo avec Kelly Rowland sont indéniablement de bonnes chansons.
- où je me suis mis à réécouter de la chanson française, avec une attention particulière sur les grands anciens : de Jean Ferrat (qui risque fort de devenir un plaisir coupable) à Alain Souchon, en passant par Alain Bashung.
- où j'ai accepté que ma présence sur la toile (ici ou ailleurs) serait limitée. Je doute que 2010 soit meilleur, malheureusement. Je regrette le temps où je trouvais chaque semaine le temps de poster des chroniques de mes concerts ou de mes écoutes et de faire le tour des blogs pour en extraire les plus belles pépites.
Bonne année à tous.
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