vendredi, juin 26

Michael Jackson RIP

Personne ne peut dénier l'énorme rôle qu'il a joué dans l'histoire de la musique américaine de la fin du XXème siècle, autant d'un point de vue artistique que d'un point de vue économique ou socio-politique. On l'a sans doute un peu oublié ces dernière années, depuis la sortie de Dangerous (son dernier album pas complètement raté), quand sa vie s'est transformée en une triste suite de procès (sur lesquels je m'interdis d'avoir la moindre opinion).

Cela dit, bien que j'aime beaucoup quelques chansons comme Beat It, Dirty Diana ou (plus perversement) Heal The World, je ne suis sans doute pas la personne la plus indiquée pour lui rendre un hommage vibrant car sa musique est issue d'un genre qui me laisse indifférent (la soul) et qu'il n'a donc commencé à m'intéresser qu'avec Thriller (j'avais 9 ans), quand il a abandonné la soul pour un style plus ouvertement pop. En conséquence, Michael Jackson n'a jamais fait partie de mon panthéon artistique personnel. Je ne vais donc pas en dire plus ici, laissant le soin aux vrais fanss de lui rendre l'hommage qu'il mérite.

Je me contenterai donc de poster la vidéo de la chanson de lui que je préfère


et cette vidéo, qui reste à ce jour le clip le plus mégalomane jamais produit :

jeudi, juin 25

Steven Wells RIP


(source : IPC Media)

Je sors de ma léthargie pour signaler aux anciens (ou actuels) lecteurs du NME que l'un de leurs journalistes vedettes des années 90 est mort avant-hier aux Etat-Unis.
A l'époque, dans un NME tout entier dévoué à la gloire de la Britpop, il était toujours là pour faire entendre un autre son de cloche, que ce soit en remettant à sa place la mystique du groupe indie comme seul dépositaire de l'Intégrité Artistique, ou en se prenant de passion pour des groupes aussi différents que Atari Teenage Riot ou Daphné & Celeste (youtube est votre ami). Il formait un peu pour moi avec John Peel une sorte de modèle du journaliste rock anglais curieux de tout et libre de tout dogmatisme. Accessoirement, c'est le seul journaliste du NME dont j'ai jamais découpé les articles juste par ce qu'ils étaient de lui, bien que le sujet ne m'intéressait guère.

En guise d'hommage, et faute d'articles plus consistants sur le Web, un lien vers une chronique qui m'avait beaucoup marqué à l'époque (1999).

Plus d'infos ici, , ou .