En faisant le bilan musical de ma journée, je me suis rendu compte avec stupéfaction que je n'ai écouté aujourd'hui que du Metallica, du AC/DC et du Oasis ?!?!? Je dois couver quelque chose, par exemple une maladie rare dont le premier symptôme serait un soudain déséquilibre hormonal, en espérant que demain, je ne me retrouve pas à chantonner du Bruce Springsteen avec une chemise à carreaux. Brrrrr.
PS : le nouveau single de U2 ne me semble pas ressembler à grand-chose. Brian Eno était-il parti en vacances quand ils l'ont enregistré ?
Parce que la musique est une chose trop importante pour être laissée à ceux qui la prennent au sérieux.
samedi, février 28
mardi, février 24
Récapitulatif des derniers billets
- Bon, le Bat For Lashes sera définitivement incoutournable. La preuve, il y a Scott Walker qui chante dessus.
- Tinted Windows, avec des vrais morceaux de Hanson et Smasking Pumpkins sort du bois (mouaif).
- Love, etc...
(et merci à Stereogum, officiellement ma source n°1 d'informations ces dernières semaines)
- Tinted Windows, avec des vrais morceaux de Hanson et Smasking Pumpkins sort du bois (mouaif).
- Love, etc...
(et merci à Stereogum, officiellement ma source n°1 d'informations ces dernières semaines)
dimanche, février 22
La revanche des boy bands
(Notez l'absence de "'s" dans boy bands)
Mon adoration aveugle de tout ce qui touche à la pop m'a parfois amené à dire du bien de ce genre honni entre tous : la chanson de boy bands, qui, comme tous les genres, contient pourtant son lot de gemmes. Je me suis souvent senti très seul en Francophonie dans cette mini-croisade. Tous les arguments amenant de l'eau à mon moulin sont donc bons à prendre.
Je note donc avec un certain plaisir que le boy band est en train de retrouver une sorte de reconnaissance de la part de l'establishment pop-rock anglo-saxon. J'en veux pour preuve cette collaboration tout à fait premier degré entre Coldplay et Gary Barlow, chantant lors du concert War Child après la cérémonie des Brit Awards, ce qui est sans aucun doute la meilleure chanson du Take That première période, Back For Good. (je vous fais grâce du rappel, déjà largement commenté par ailleurs, avec Bono, Chris Martin et The Killers.)
Par ailleurs, James Iha, guitariste de la meilleure époque de Smashing Pumpkins et un membre de Fountains Of Wayne ont enregistré un album avec Taylor Hanson (oui, oui, celui de Mmmmbop et de Weird, une chanson que j'aime décidément beaucoup :
(sacré Gus Van Sant, j'ignorais qu'il avait été leur vidéaste)
Je ne manquerai pas de jeter une oreille sur la chose quand ça sortira.
Mon adoration aveugle de tout ce qui touche à la pop m'a parfois amené à dire du bien de ce genre honni entre tous : la chanson de boy bands, qui, comme tous les genres, contient pourtant son lot de gemmes. Je me suis souvent senti très seul en Francophonie dans cette mini-croisade. Tous les arguments amenant de l'eau à mon moulin sont donc bons à prendre.
Je note donc avec un certain plaisir que le boy band est en train de retrouver une sorte de reconnaissance de la part de l'establishment pop-rock anglo-saxon. J'en veux pour preuve cette collaboration tout à fait premier degré entre Coldplay et Gary Barlow, chantant lors du concert War Child après la cérémonie des Brit Awards, ce qui est sans aucun doute la meilleure chanson du Take That première période, Back For Good. (je vous fais grâce du rappel, déjà largement commenté par ailleurs, avec Bono, Chris Martin et The Killers.)
Par ailleurs, James Iha, guitariste de la meilleure époque de Smashing Pumpkins et un membre de Fountains Of Wayne ont enregistré un album avec Taylor Hanson (oui, oui, celui de Mmmmbop et de Weird, une chanson que j'aime décidément beaucoup :
(sacré Gus Van Sant, j'ignorais qu'il avait été leur vidéaste)
Je ne manquerai pas de jeter une oreille sur la chose quand ça sortira.
jeudi, février 19
La consécration
Aux Brit Awards, hier soir pour un "Outstanding Contribution To Music Award".
(Attention : cette vidéo contient du Lady Gaga, du Brandon Flowers, du medley mixé à la truelle et des danseurs dont on se demande à quoi ils servent.... mais aussi des chansons, ce qui est finalement la seule chose importante.)
(Attention : cette vidéo contient du Lady Gaga, du Brandon Flowers, du medley mixé à la truelle et des danseurs dont on se demande à quoi ils servent.... mais aussi des chansons, ce qui est finalement la seule chose importante.)
dimanche, février 8
Résistance des matériaux
Partant du principe que la musique n'est jamais qu'une application de la physique ondulatoire, j'inaugure avec ce billet une nouvelle série sur les rapports entre l'amour de la musique et les sciences dures. Pour cette premier volet, je vais parler d'un problème qui touche au coeur quiconque a déjà acheté des CD via Internet.
J'ai souvent été surpris du manque de soin porté à l'emballage des CD achetés en ligne. Souvent, ils sont expédiés entourés simplement d'un mince carton. Pourtant, dans 80% des cas, le boîtier extérieur (ce billet passe évidemment sous silence le cas très particulier des digipacks) est intact, souvent même sans la moindre fêlure. Pourtant, et c'est là que l'inexplicable le dispute à l'étrange, les picots qui maintiennent le CD sur le plateau sont très souvent réduits en miettes. Comment peut-on expliquer que le contenant soit ainsi plus abîmé que le contenu, étant entendu que le contenant est a priori plus exposé aux chocs que le contenu ?
J'ai tenté d'étudier le problème en faisant appel à mon esprit scientifique mais ne suis pas parvenu à me motiver suffisamment pour passer outre les premières difficultés expérimentales. Je me suis donc bien vite confortablement réfugié dans l'à-peu-près et le ça-sera-toujours-bon-comme-ça. A première vue, il semblerait qu'il y ait un peu moins d'un millimètre entre la face avant du CD et ces fameux picots (pour un livret de taille moyenne). La face avant du CD, a priori la plus fragile, doit donc a priori subir une déformation conséquente avant que l'intégrité structurelle de ces petits picots ne soit mise en danger. Pourtant, ce sont systématiquement ces derniers qui trinquent. Comment l'expliquer ?
Peut-être la face avant du CD résiste-t-elle mieux au fléchissement que le picot ne résiste à la compression ? A moins que ce ne soit la soudaineté des chocs qui joue un rôle déterminant, les picots étant plus sensibles aux déformations soutenues et lentes que le boîtier extérieur, plus vulnérable lui face aux chocs violents et brefs ? Autre question à se poser : doit-on tenir compte du rôle d'amortisseur joué par le livret ? Et si oui, comment ? Un livret épais, plein de jolies photos et de paroles de chansons, est a priori un bon absorbeur des chocs, mais il rajoute également de l'épaisseur au contenu du boîtier et diminue donc la distance tampon d'un millimètre qui était censée protéger les picots des déformations du boîtier. Lequel de ces effets domine ?
Quoi qu'il en soit, j'ai de bonnes raisons de soupçonner un sous-dimensionnement coupable de ces petits picots par les fabricants de boîtiers "jewel-case" qui, pour quelques centimes d'économie, jouent de manière éhontée avec la sécurité des CD, qui aurait pourtant dû être leur préoccupation première. En effet, un CD qui n'est plus fermement maintenu au centre du plateau par les picots risque durant son cahoteux et chaotique trajet de de déloger, de se mettre à glisser dans le boîtier, voire de se rayer, ce qui peut mener jusqu'à la mort fonctionnelle du dit CD : ne plus pouvoir être lu par les lecteurs, l'information chèrement payée qu'il contient condamnée à dépérir dans son écrin, toujours brillant mais rendu à jamais inaccessible au pouvoir révélateur du faisceau laser.
Loin de moi l'idée de vouloir incriminer qui que ce soit. Ce problème mérite mieux que de mesquines attaques ad hominem. Mais quand même. Les ingénieurs responsables de ce fiasco ne pouvaient-ils vraiment pas faire mieux ? N'ont-ils pas appris qu'une structure ne peut jamais être plus solide que le plus fragile de ses composants ?
Seraient-ce des patrons cupides qui leur ont donné un cahier des charges a minima qu'ils ont bien dû, la mort dans l'âme, respecter (du genre "pas plus de x grammes de matières premières par boîtier") ?
Toujours est-il que, à chaque fois que je reçois un disque par la poste, l'angoisse m'étreint. Contenant à grand peine ma fébrilité, je le place près de mon oreille, où je le secoue délicatement, espérant ardemment ne rien entendre qu'un silence apaisant. Las, presque toujours, le cliquetis de plastique tant redouté jaillit de derrière le cellophane et je dois me préparer mentalement à une nouvelle cérémonie funèbre de ramassage de picots, recueillis un à un avec révérence avant d'être versés dans la poubelle, dernière demeure sans gloire pour ces morceaux de plastique courageux que l'avidité des hommes aura placés face à une tâche impossible.
Et après, on s'étonne que les gens téléchargent des mp3 et n'achètent plus de CD...
J'ai souvent été surpris du manque de soin porté à l'emballage des CD achetés en ligne. Souvent, ils sont expédiés entourés simplement d'un mince carton. Pourtant, dans 80% des cas, le boîtier extérieur (ce billet passe évidemment sous silence le cas très particulier des digipacks) est intact, souvent même sans la moindre fêlure. Pourtant, et c'est là que l'inexplicable le dispute à l'étrange, les picots qui maintiennent le CD sur le plateau sont très souvent réduits en miettes. Comment peut-on expliquer que le contenant soit ainsi plus abîmé que le contenu, étant entendu que le contenant est a priori plus exposé aux chocs que le contenu ?
J'ai tenté d'étudier le problème en faisant appel à mon esprit scientifique mais ne suis pas parvenu à me motiver suffisamment pour passer outre les premières difficultés expérimentales. Je me suis donc bien vite confortablement réfugié dans l'à-peu-près et le ça-sera-toujours-bon-comme-ça. A première vue, il semblerait qu'il y ait un peu moins d'un millimètre entre la face avant du CD et ces fameux picots (pour un livret de taille moyenne). La face avant du CD, a priori la plus fragile, doit donc a priori subir une déformation conséquente avant que l'intégrité structurelle de ces petits picots ne soit mise en danger. Pourtant, ce sont systématiquement ces derniers qui trinquent. Comment l'expliquer ?
Peut-être la face avant du CD résiste-t-elle mieux au fléchissement que le picot ne résiste à la compression ? A moins que ce ne soit la soudaineté des chocs qui joue un rôle déterminant, les picots étant plus sensibles aux déformations soutenues et lentes que le boîtier extérieur, plus vulnérable lui face aux chocs violents et brefs ? Autre question à se poser : doit-on tenir compte du rôle d'amortisseur joué par le livret ? Et si oui, comment ? Un livret épais, plein de jolies photos et de paroles de chansons, est a priori un bon absorbeur des chocs, mais il rajoute également de l'épaisseur au contenu du boîtier et diminue donc la distance tampon d'un millimètre qui était censée protéger les picots des déformations du boîtier. Lequel de ces effets domine ?
Quoi qu'il en soit, j'ai de bonnes raisons de soupçonner un sous-dimensionnement coupable de ces petits picots par les fabricants de boîtiers "jewel-case" qui, pour quelques centimes d'économie, jouent de manière éhontée avec la sécurité des CD, qui aurait pourtant dû être leur préoccupation première. En effet, un CD qui n'est plus fermement maintenu au centre du plateau par les picots risque durant son cahoteux et chaotique trajet de de déloger, de se mettre à glisser dans le boîtier, voire de se rayer, ce qui peut mener jusqu'à la mort fonctionnelle du dit CD : ne plus pouvoir être lu par les lecteurs, l'information chèrement payée qu'il contient condamnée à dépérir dans son écrin, toujours brillant mais rendu à jamais inaccessible au pouvoir révélateur du faisceau laser.
Loin de moi l'idée de vouloir incriminer qui que ce soit. Ce problème mérite mieux que de mesquines attaques ad hominem. Mais quand même. Les ingénieurs responsables de ce fiasco ne pouvaient-ils vraiment pas faire mieux ? N'ont-ils pas appris qu'une structure ne peut jamais être plus solide que le plus fragile de ses composants ?
Seraient-ce des patrons cupides qui leur ont donné un cahier des charges a minima qu'ils ont bien dû, la mort dans l'âme, respecter (du genre "pas plus de x grammes de matières premières par boîtier") ?
Toujours est-il que, à chaque fois que je reçois un disque par la poste, l'angoisse m'étreint. Contenant à grand peine ma fébrilité, je le place près de mon oreille, où je le secoue délicatement, espérant ardemment ne rien entendre qu'un silence apaisant. Las, presque toujours, le cliquetis de plastique tant redouté jaillit de derrière le cellophane et je dois me préparer mentalement à une nouvelle cérémonie funèbre de ramassage de picots, recueillis un à un avec révérence avant d'être versés dans la poubelle, dernière demeure sans gloire pour ces morceaux de plastique courageux que l'avidité des hommes aura placés face à une tâche impossible.
Et après, on s'étonne que les gens téléchargent des mp3 et n'achètent plus de CD...
samedi, février 7
Bat for Lashes
Il m'a fallu un peu de temps pour me mettre à Bat For Lashes, mais après avoir entendu cet extrait du deuxième album à venir chez Stereogum, je suis définitivement intéressé.
mercredi, février 4
Elbow goes orchestral
Guy Garvey et ses bons amis d'Elbow ont réinterprété intégralement leur dernier album The Seldom Seen Kid avec le BBC Concert Orchestra. Le concert est écoutable pour quelques jours sur le site de BBC Radio 2.
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