samedi, octobre 28

Il semblerait que je sois un dangereux malade mental.

Je n'ai pas tout lu mais découvrir qu'un de ses billets a été utilisé pour illustrer une discussion sur des pathologies mentales, ça a de quoi mettre un coup au moral de n'importe qui, non ?

mercredi, octobre 25

Par ailleurs

- L'histoire de Wheel's on Fire, chansons sans doute mieux connue pour avoir été le générique de Absolutely Fabulous. J'ignorais totalement qu'il s'agissait à la base d'une composition de Bob Dylan. Dans le même billet, la chanson interprétée par Jennifer Saunders vaut son pesant de boas en plumes et de paillettes.
- Un excellent remix de Heartbeats de The Knife.
- L'inévitable SexyBack de Justin Timberlake repris par l'impayable Lil'Chris (qui dans un récent NME a émis une pensée que je vous laisse méditer: "Je ne lis pas de livres. Si les livres, c'était si bien que ça, on n'aurait pas inventé le cinéma.")

Soirée Type, Planetarium de Bruxelles, 30 septembre 2006

Je ne me suis pas encore tout à fait habitué à mes nouveaux horaires. Entre les heures de travail sur place et à domicile, les déplacements en train et les démarches administratives, mes heures de loisirs ont fondu comme neige au soleil et c'est probablement ce blog qui en souffre le plus. Cela dit, il n'est pas le seul, c'est notamment la première année depuis longtemps que je ne croule pas sous les concerts en octobre-novembre. J'ai sciemment fait l'impasse sur le festival Panoptica qui avait lieu la semaine dernière, pour cause d'affiche insuffisamment attractive. J'ai brossé à la fois le concert des Pipettes et de Gogol Bordello à Bruxelles et ferai sans doute de même pour Arab Strap et Lisa Germano. En fait, il me faudra sans doute encore quelques semaines avant de retrouver le temps nécessaire à mes activités en ligne. En espérant que d'ici là, j'aurai encore quelques lecteurs (le plancher des 100 visiteurs quotidiens a été enfoncé au début de cette semaine).

En attendant, je vais profiter de cette demi-journée de congé pour dire un mot rapide du concert de Deaf Center et de Helios organisé par le label anglais Type Records au Planetarium de Bruxelles. C'est la première fois que j'assistais à un concert dans un Planetarium, bien qu'il s'agisse d'une idée déjà ancienne (cela existe à Paris depuis des années paraît-il). Etant donné que le label Type a été le pourvoyeur de certaines de mes découvertes les plus marquantes de ces dernières années (Khonnor et Ryan Teague principalement), je me suis laissé tenter par l'expérience. Expérience est sans aucun doute le mot juste, quoique "épreuve d'endurance pour les vertèbres" serait également parfaitement adéquat puisque, bizarrement, les sièges ne sont pas du tout étudiés pour faciliter la vision du plafond. Les dossiers sont quasiment verticaux, ce qui fait qu'il faut se contorsionner, se placer en oblique et occuper au minimum deux places si on veut pouvoir profiter du spectacle. Un ami parisien n'a pas manqué de signaler que les sièges au Planetarium de Paris étaient nettement mieux conçus.

J'avais de Deaf Center le souvenir d'une musique instrumentale à la limite du new-age, qui caresse agréablement l'oreille durant les quelques premières écoutes mais révèle assez vite ses limites et son absence de profondeur. Ce concert d'une heure m'a plutôt conforté dans cette opinion, d'autant que les images projetées au plafond accentuent péniblement les clichés new-age de la musique (outre les inévitables étoiles et constellations, on a droit à des paysages panoramiques, des plantes, etc.). Les nappes de synthés ne mènent à rien et ne semblent là que pour emplier des couches vaporeuses qui finissent par anesthésier toute émotion. Bizarrement, alors que leur album Pale Ravine m'avait laissé le souvenir d'un groupe essentiellement instrumental, la voix (samplée) d'une sorte de Lisa Gerrard de prisunic était omniprésente. Petite déception donc qui vient rappeler que la musique new-age-ambient-contemplative (appelons-la ainsi) est un des genres les plus difficiles qui soit. La ligne de démarcation entre le pire et le meilleur est en effet parfois assez floue même si l'existence de dissonances et de résolutions harmoniques me semble déjà un bon moyen de faire le premier tri. Le premier EP de Ryan Teague m'a principalement plu à cause de ses dissonances (on pourrait aussi citer la bande originale du Solaris de Steven Soderbergh).

Après un court entracte, la deuxième partie est assurée par Helios, un projet dont je ne connaissais pour ainsi dire rien, si ce n'est que certains avaient déjà fait de leur album Eingya un sérieux candidat au titre d'album de l'année. Dès les premières secondes, il est clair que la musique d'Helios est plus "organique" (ce qui n'est finalement qu'une manière très prétentieuse de dire qu'on y entend de la guitare acoustique et un peu de bonne vieille batterie...malgré l'obscurité quasi-complète, on entr'apercevait d'ailleurs l'instrument, incongru dans sa simplicité rustique à côté de la machinerie Star-trekienne du planetarium). En fait, la musique de Helios s'éloigne assez clairement de l'electronica mâtinée de 'nouvelle musique' qui forme l'ordinaire des sorties du label et évoque plutôt ce qu'auraient pu créer Mogwai ou Explosions in the sky s'ils avaient vécu avant l'invention de l'électricité : des lignes de guitares acoustiques toutes simples qui se répètent, se superposent et évoluent lentement sur une rythmique simple et lancinante. La recette est simple (et a déjà beaucoup servi) mais elle continue à générer en live un effet d'envoûtement diffus très agréable. J'ai malheureusement eu depuis lors l'occasion de me rendre compte que, formatée sur la longueur d'un album, la musique d'Helios fonctionnait un peu moins bien. Peut-être était-ce une bonne chose finalement que le groupe ait déjà épuisé son stock de disques à vendre.

Liens :
- L'avis sur la soirée de mon ami parisien
- Le site du label propose régulièrement des podcasts, dont un mix "classique" de Keith Kenniff (Helios, Goldmund), qui balaye avec bonheur presque 4 siècles de musique.

samedi, octobre 21

La publicité ciblée... ça marche.

Comme la plupart des clients Amazon, je reçois régulièrement des mails me disant : "Vous avez acheté un CD de Machin. Nous avons remarqué que les gens qui aiment Machin aiment souvent Truc. C'est pourquoi nous vous signalons la sortie du nouvel album de Truc." En général, les conseils sont totalement absurdes mais là, pour le coup, je suis bien content qu'ils m'aient signalé la sortie du nouvel album des Post Industrial Boys. Je m'étais depuis longtemps résolu à l'idée que le groupe ne sortirait jamais rien d'autre que son sublime premier album.

mercredi, octobre 18

Changement de look

Comme vous l'avez sans doute remarqué, je me suis amusé à chipoter avec la mise en page. Je crois que je préfère ce design-ci à l'ancien, dont je commençais à me lasser. Il a notamment l'avantage de laisser plus de place à la colonne latérale, que j'aimerais développer un peu. Qu'en pensez-vous ? La transition est-elle trop rude ?

Apparemment, Blogger ne permet pas de personnaliser facilement l'en-tête de son blog. J'aurais aimé pouvoir y mettre une image de mon choix. C'est manifestement possible mais je ne vois pas pour l'instant comment. Je continuerai à fouiller dans les recoins du site ce week-end.

PS : Pour certains utilisateurs Blogger, les commentaires 'signés' ne fonctionnent apparemment pas, mais les commentaires anonymes ne devraient normalement pas poser de problèmes.

Bouteille à la mer.

Une des rares choses que je trouve encore le temps de suivre sur le Web en ce moment est la tournée promo de Patrick Wolf en Angleterre. Enfin, quand je dis suivre, c'est surtout honteusement profiter du travail des autres, comme par exemple ici, où j'ai trouvé deux enregistrements parfaits des sessions radio qu'il a jouées hier soir. La version acoustique d'Accident and Emergency jouée chez Tom Robinson me réconcilierait presque avec la chanson.

Sinon, pour le reste, si vous vous inquiétiez encore (peu probable, mais bon) du fait que je n'avais plus le goût à rien et trouvais tout ce que j'écoutais médiocre, soyez rassurés. J'ai écouté ces deux dernières semaines une floppée d'excellents albums qui m'ont réconcilié avec l'humanité. En particulier :
- La compilation Plague Songs tient toutes les promesses de son tracklisting (le morceau de Scott Walker est encore plus hallucinant que d'habitude).
- L'album de Pierre Lapointe ne m'a pas déçu et le mélange d'acoustique et d'électronique que l'on y trouve m'a d'ailleurs un peu fait penser à Patrick Wolf (on y revient toujours).
- J'ai enfin réussi à acquérir une copie d'un des deux albums de Marissa Nadler et il est en tous points aussi merveilleux que je l'espérais. Ca faisait des années que je n'avais pas découvert une voix qui me parle à ce point. Le deuxième album est en commande chez mon disquaire depuis deux mois. Je ne désespère pas qu'il arrive un jour.

Sinon, pour le fan des Pet Shop Boys, ces deux semaines sont une sorte de Noël anticipé. Sortent en effet un livre d'art couvrant l'histoire de leur "visuel" durant vingt ans, le DVD d'un documentaire de deux heures sur le groupe, un nouveau single, un double album live reprenant le concert donné avec orchestre pour Radio 2 et la compilation Popjustice qui propose une version inédite de It's A Sin. Si on voulait être tout à fait complet, on pourrait aussi ajouter la sortie du best-of d'Electronic, le super groupe indie-pop auquel Neil Tennant a collaboré, et celle du nouvel album de Robbie Williams, qui contient deux chansons écrites ou produites par le groupe. Je crois que je n'ai rien oublié. Inutile de dire que le type au service marketing de EMI qui a cru que c'était une bonne idée de tout sortir en à peine huit jours mérite une mise à pied immédiate.

Je crois que je vais commencer dès maintenant ma série de billets sur les albums de l'année. C'est la seule solution que je vois si je veux espérer avoir fini d'ici la fin janvier. Je vais aussi me laisser tenter par la "modification du template" que Blogger Beta me propose. Comme je n'y connais pas grand-chose en HTML, c'est sans doute une très mauvaise idée. Ne vous étonnez donc pas si le blog est illisible pendant quelques jours.

Pour illustrer tout ça et vous remercier de m'avoir lu jusqu'ici :

- les deux B-sides du nouveau single des Pet Shop Boys et la version de We're the Pet Shop Boys par Robbie Williams.
- le single de Mika, un chanteur dont on risque d'entendre reparler, ne serait-ce que parce qu'il fait ce que les Scissor Sisters ne font plus.
- David F a été dénicher un joueur de dulcimer à marteaux qui n'est pas Lisa Gerrard. Pour le fan de Dead Can Dance, l'effet évocateur est troublant (et pourquoi est-ce que seulement une partie de ses billets apparaissent sur bloglines, rogntudju, je viens seulement de m'en rendre compte).
- Damon Albarn trouvait sans doute le temps long. Il a donc créé un nouveau groupe. Le single m'a l'air plutôt prometteur, une fois de plus.
- Un morceau de Bat for Lashes, qui n'est pas à cent mille lieues de Marissa Nadler. Je vais écouter l'album très vite. Ca risque de me plaire. PS : Si quelqu'un pouvait me dire de quelle chanson de girl-group des années 60 (à vue de nez) les premières secondes sont extraites, ça me permettrait de dormir. C'est un standard absolu (genre Ronettes ou Supremes), mais je ne parviens pas à recomposer la chanson jusqu'au refrain. Merci.

dimanche, octobre 15

Jose et son orchestre

Mon billet hebdomadaire bimensuel sur la Blogothèque est consacré à Junip, un des projets parallèles de Jose Gonzalez. Il pourrait me valoir des commentaires plus ou moins condescendants de la part de certains gratteux (j'y donne mon avis sur une question de technique de jeu, un domaine auquel je n'entends que pouic) mais la qualité des deux morceaux qui l'accompagnent (Official en particulier est sensationnel) devrait sans doute m'éviter l'excommunication. Espérons en tout cas.

(merci au passage à Vox et au Pêle-mêle du Boulevard Anspach à Bruxelles, qui en ont rendu la rédaction possible)

mardi, octobre 10

En passant...

Depuis une semaine, je ne suis en ligne que quelques minutes par jour. Difficile dans ces conditions de prévoir des mises à jours régulières. Une panne d'écran m'a même empêché de mettre en ligne mon billet d'hier sur la Blogothèque. En attendant que je retrouve une activité normale, voici quelques liens (que je n'ai d'ailleurs le plus souvent pas eu le temps d'écouter) :

- Un nouveau morceau de l'excellente compilation Plague Songs par Imogen Heap
- Patrick Wolf pour les nuls
- le boyband le plus grotesque de l'histoire (dans mon esprit tordu, c'est plutôt un compliment)
- une session radio enregistrée par Justin Timberlake pour la BBC
- un échange de bons procédés entre We Are Scientists et Art Brut (le nouveau single de ces derniers est d'ailleurs trouvable ici)
- Tiens, Amplifier a sorti un deuxième album.

samedi, octobre 7

Patriiick (bis)

Un nouveau morceau de l'album de Patrick Wolf est disponible ici.

Pour le reste, je devrais sans doute vous parler du concert consacré au label Type auquel j'ai assisté le weekend dernier au Planetarium de Bruxelles (avec Helios et Deaf Center). Je vais essayer de trouver le temps demain de goupiller un rapide compte-rendu (parce que, bon, la baisse brutale du nombre de visites quotidiennes me fait un peu de peine).

PS : Ma belle-soeur ne me lit pas mais elle aurait adoré ceci. Robbie Williams goes disco. Je n'ai malheureusement pas encore dégoté les morceaux enregistrés avec les Pet Shop Boys.

vendredi, octobre 6

La confession pénible du jour

Je viens d'installer Quicktime juste pour voir Justin Timberlake se prendre une tranche de jambon dans la figure... J'ai honte.

mardi, octobre 3

Le grand retour du billet de liens

- Ce n'est pas souvent que me prend l'envie d'acheter un album électro, simplement après en avoir entendu deux-trois extraits plic-ploc. La dernière fois, c'était Bola et son album Gnayse. Il sort ces jours-ci un album en édition limitée de morceaux plus anciens, dont notamment celui-ci.
- Vous vous souvenez que Kelly Osbourne avait copié les couplets de Fade To Grey pour son single One Word ? Maintenant, un groupe nommé Zeigest a décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce, en s'inspirant largement du refrain de One Word pour leur morceau Cuffs. Une telle avalanche de singeries (au sens verbal du mot singer) inquiètera sans doute ceux qui attendent de la musique pop une innovation permanente mais force est de constater que, lorsqu'on s'inspire de bonnes chansons, on est toujours à peu près sûr d'obtenir un morceau potable. C'est encore le cas ici.

lundi, octobre 2

Patriiiick

Un des morceaux du nouvel album de Patrick Wolf est disponible dans le dernier Podcast des Inrocks. La voix de Jean-Daniel Beauvallet est assez insupportable et il tend à se répandre en banalités sur les chansons qu'il diffuse (et il ne prend d'ailleurs même pas la peine d'en donner le titre) mais bon, ça permet d'en savoir un peu plus sur à quoi ressemblera The Magic Position.

Sinon, je devrais sans doute signaler à mes lecteurs bien-aimés (c'est vous) que, ma charge de travail s'étant subitement alourdie depuis quelques jours, je risque d'être moins présent dans les prochaines semaines, voire dans les prochains mois. Première conséquence : j'ai échangé ma place hebdomadaire du vendredi sur la Blogothèque par une place bimensuelle le lundi. Deuxième conséquence : je ne vous cache pas que j'ai quelques doutes quant à ma capacité à rédiger en décembre-janvier la traditionnelle série de billets sur les albums de l'année. Nous verrons bien.

PS : Deux nouveaux mp3-blogs sont liés dans la colonne de gauche (et désolé à ceux dont j'étais persuadé qu'ils s'y trouvaient... et qui ne s'y trouvaient pas)