- Jack White se prend pour Charles Monroe et Meg pour Marylin Manson (à moins que ce ne soit l'inverse).
- Cheveux de poppeux anglais, influences pop anglaises (le ska est définitivement de retour), une vidéo pleine de lads qui font la fête et déambulent dans les rues en répandant un ennui classieux. Yep. Pas de doute, The Ordinary Boys font bien de la pop anglaise. Plutôt bien d'ailleurs. Dommage qu'ils aient invité une sorte de Shaggy pour un rap ragga qui tombe complètement à plat dans la seconde moitié du morceau.
- Bien que je tente d'éviter autant que possible de parler des artistes que je n'aime pas (sauf s'ils vendent des millions de disques), je ne peux pas résister à dire du mal du Jamiroquai, qui est depuis longtemps mon meilleur ennemi. Le nouveau single parvient à être, si une telle chose est possible, encore plus inepte que les précédents : un grand melting-pot de musiques soul, funk, jazz dans lequel plus rien n'a de goût, interprété par un type qui parvient à faire carrière depuis presque dix ans sur une seule idée : "Et si je mettais un grand chapeau !"
- Tant qu'à parler de gens que je n'aime pas, Daft Punk semble vouloir nous montrer que le langage informatique contient décidément beaucoup de mots en anglais. Merci les gars, et remettez bien mon bonjour aux créateurs de Chucky, vous ne devriez pas tarder à entendre parler d'eux.
Sur la même page, Billy Corgan nous gratife d'un festival d'imagerie gothique, mais sans citrouilles éclatantes, Saint Etienne fait de la muzak pour ascenseurs que même Lemon Jelly trouverait un peu trop transparente et DJ Sammy massacre Annie Lennox, dont la carrière était pourtant bien assez morte comme ça.
Je pourrais encore laisser libre cours à mon mauvais esprit me demandant comment Shane Lynch a pu vendre autant d'albums avec Boyzone en étant manifestement incapable de chanter juste ou en rythme. Ses producteurs ont en tout cas dû lui écrire sur mesure une (très mauvaise) chanson à la Joe Dassin, où il ne fait en gros que parler d'une voix grave et désabusée. Je pourrais aussi m'émerveiller que l'on tente encore en 2005 de lancer des boy-bands sur le modèle de ce qui se faisait en 1998 et que l'on n'hésite pas à débaucher Prokofiev pour parvenir à ses fins.
Mais à quoi bon ?
1 commentaire:
Je viens de découvrir le clip de Jamiroquai ce matin et je confirme : c'est encore une fois de la bouillie...
Enregistrer un commentaire