Parce que la musique est une chose trop importante pour être laissée à ceux qui la prennent au sérieux.
mercredi, avril 26
Liens
Je n'ai rien de bien malin à raconter aujourd'hui (ah, si, le premier morceau du nouvel album de Black Heart Procession est quasi-parfait). Du coup, je vais enfin prendre le temps de remettre à jour ma colonne de liens. Il n'y a aucune signification particulière à l'ordre dans lequel ils sont classés et je n'exclus pas d'avoir oublié deux ou trois incontournables. Je referai un tri et un recensement plus précis ultérieurement.
jeudi, avril 20
White Stripes on a red can
La pub écrite par Jack White pour une célèbre marque de boisson anti-rouille est visible ici. Je n'ai jamais beaucoup aimé The White Stripes et accepte donc avec gratitude tout ce qui, comme ce spot, apporte de l'eau à mon moulin.
Par ailleurs, mon billet de la semaine sur la Blogothèque est consacré à Falco.
Par ailleurs, mon billet de la semaine sur la Blogothèque est consacré à Falco.
mercredi, avril 19
Mogwai, 65daysofstatic, Wolf Eyes, Akron/Family, Grails, Ancienne Belgique, 16 avril 2005
13h00 : C'est le dimanche de Pâques. Je cache des oeufs cuits dur et des sachets d'oeufs en chocolat en prévision de la visite de mes nièces.
15h30 : "Dis, tonton, tu joues à un jeu ?"
15h30-16h30 : J'obtempère. Le jeu consiste par exemple à faire deviner "Sur le quai de la gare, un policier fouille les valises d'un voyageur hagard." en créant un tableau muet à partir d'un ballon de baudruche, une brosses à dents, un métronome, un caillou, etc... C'est amusant.
16h00 : Départ du train qui m'aurait permis de voir une partie du concert de Grails.
16h30 : Je gagne la partie (j'ai donc bien fait de rester).
17h00 : Départ vers Bruxelles.
18h18 : Comme presque toujours à l'Ancienne Belgique, l'horaire semble avoir été respecté à la seconde près et je n'ai donc droit qu'à une petite dizaine de minutes du set d'Akron/Family. C'est bien triste parce que j'avais plutôt bien aimé leur album, écouté distraitement il y a quelques jours, et que le peu que j'ai pu voir du concert semblait très prometteur. Les quatre musiciens sont assis au centre de la scène, très proches les uns des autres comme pour faire corps face au public. Leur musique, basée notamment sur des harmonies vocales répétitives, m'a vaguement fait penser à celle de A Silver Mt Zion dernière mouture et ajoute encore à cette impression de compacité (le nom du groupe ne comprend apparemment pas le mot 'Family' par hasard). J'étais assez loin de la scène et n'ai donc pas toujours bien compris ce que je voyais. J'ai notamment eu la nette impression que le batteur mangeait des fleurs mauves tandis qu'un étrange bruit de frottement jaillissait des baffles (si quelqu'un était près de la scène à ce moment-là et peur éclairer ma lanterne...). Ne pas en avoir vu plus sera mon regret du jour.
LIENS : Leur page Myspace et leur site officiel (les deux semblent inaccessibles pour le moment)
18h45 : Je me prends à souhaiter que Wolf Eyes ait joué avant Akron/Family. En effet, comme une écoute de leur album Burned Mind me l'avait déjà appris, la musique de Wolf Eyes n'est pas très éloignée de celle pratiquée par la moitié des groupes vus lors du festival Fat Cat il y a quelques semaines. A gauche de la scène se trouve sans aucun doute le type le plus mal habillé qu'il m'ait été donné de voir : si on excepte le tronc, il présente un chic classe moyenne très conventionnel (mocassins vernis et coiffure d'employé de banque, pantalon de costume brun) qu'il annihile par un tee-shirt serrant sans manches tout à fait repoussant. Il joue du saxophone et maltraite une guitare artisanale à une corde fabriquée à grand renfort de papier collant, le tout en trifouillant sur une sorte de plaque dont, configuration de la salle aidant, je n'ai vu que le dessous. Au milieu, un hardeux plus ou moins repenti secoue ses longs cheveux noirs comme s'il était figurant dans une pub pour du shampooing tout en poussant des hurlements dans les deux micros qu'il tient en main. A droite, un bassiste barbu joue sur trois notes (au grand maximum, vu que son instrument n'a que trois cordes et qu'il n'a pour ainsi dire jamais daigné toucher les cordes le long du manche), tout en triturant Dieu sait quoi à l'intérieur d'une valise en métal.
En les voyant se démener sur scène pour faire le plus de bruit possible, je me suis demandé si ce genre de abstract-noise ne serait pas en fait devenu un refuge top-crédibilité pour tous les métalleux qui se sont rendus compte que le hair-metal de leur enfance était devenu gentiment désuet. A l'appui de ma théorie, je peux arguer que les spectateurs les plus réceptifs semblaient tous avoir passé leur adolescence à écumer les festivals metal. Dès que quelques motifs rythmiques apparaissaient, ça pogotait même assez sec (des agents de sécurité sont d'ailleurs intervenus, sans que je comprenne trop pourquoi). Cela dit, leur set m'a semblé plutôt plus intéressant que celui de Yellow Swans au Fat Cat Festival par exemple. D'abord parce qu'on y trouve au moins des jeux sur les nuances et la dynamique des morceaux, ensuite parce que depuis Wham! et Guru Josh, je n'ai jamais pu résister à un solo de saxophone. Il va également sans dire que c'est une musique qui ne peut réellement s'apprécier que sur scène. Je me ferais extraire la rate sans anesthésie plutôt que de réécouter l'album mais je ne m'enfuirais pas en courant si je devais un jour retomber sur le groupe lors d'un prochain festival.
LIEN : Un extrait représentatif de Burned Mind en bas de cette page.
20h00: Une écoute du premier album de 65daysofstatic m'avait fait ranger le groupe dans le haut du panier de la musique instrumentale post-rock-abstract-funk-machinchose mais je ne m'attendais pourtant pas à être aussi enthousiasmé par leur set, quelque part entre Do Make Say Think (pour la musique) et !!! (pour la présence scénique). Le centre de la scène est laissé entièrement vide, et le piano électrique par exemple fait face aux coulisses sur le côté de la scène, histoire de laisser aux trois guitaristes suffisamment d'espace pour pouvoir bondir et sautiller tout leur content. Au fond, un batteur tente de nous impressionner par sa technique (j'ai tendance à qualifier le niveau technique d'un batteur à l'aide du nombre de cymbales qu'il utilise ; ici, il y en a 5, ce qui en fait assurément un roi de la baguette). Leur musique mêle riffs pêchus, rythmiques synthétiques et batterie même si, parfois, les ambiances se font plus calmes et le guitariste de droite se laisse aller à quelques motifs tiersenniens au clavier (comme sur Radio Protector). Comme les morceaux sont courts et les mélodies souvent limpides, leur musique reste toujours parfaitement accessible, ce qui me convient bien. Je m'en vais réécouter l'album avec un intérêt renouvelé.
LIENS : Le site officiel et la page MySpace.
21h05 : Je garde un souvenir émerveillé de mes premiers concerts de Mogwai, à l'époque de la sortie de Young Team. A l'époque, la musique rock instrumentale (pour ne pas écrire p***-rock) me paraissait délicieusement expérimentale et je prenais des morceaux comme Like Herod ou Mogwai Fear Satan en pleine figure (et sans bouchons...inconscience de la jeunesse). L'album suivant, Come On Die Young me semblait encore meilleur (c'est toujours mon préféré) et je me souviens encore avec émotion de leur version de Christmas Steps au Botanique. Malheureusement, c'est à partir de là que les choses ont commencé à se gâter. Comme tous les albums où intervient Gruff Rhys, Rock Action est un disque plutôt sympathique, beaucoup mieux peigné que les précédents, tout endimanché dans les arrangements BCBG de Dave Fridmann. La voix y fait son apparition et Mogwai apparaît au fond comme un groupe apaisé, ne se sentant plus obligé de faire du bruit pour se faire entendre. Cette évolution me convenait plutôt bien et je n'avais pas compris pourquoi le groupe était apparu sur scène aussi agressif, jouant chaque morceau comme pour enterrer les versions studio sous une bouillie sonore assourdissante (malgré mes bouchons, j'en suis sorti avec les oreilles qui sifflaient). Comme de plus, j'avais trouvé l'album suivant, Happy Songs for Happy People, assez mauvais (je le réécoute en écrivant ceci et c'est encore pire que dans mon souvenir, un bon morceau et demi en tout et pour tout), je n'attendais plus grand chose du groupe mais, après avoir entendu de loin 10 minutes plutôt encourageantes de leur concert au Pukkelpop l'année dernière et quelques extraits de (l'excellent) Mr Beast, j'ai quand même eu la curiosité de retourner les voir su scène et le verdict est mitigé.
Le groupe n'a clairement plus grand-chose à voir avec ce qu'il était à son début. Ainsi, Kappa a été abandonné pour Adidas et les membres du grope semblent s'être confortablement installés dans leur rôle, qu'ils se contentent de reprendre soir après soir. Stuart "nain de jardin" Braithwaite explique d'ailleurs candidement en interview que le groupe est devenu pour lui un boulot comme un autre et qu'après l'avoir accompli, il rentre paisiblement à la maison pour voir sa femme et boire des bières avec ses copains au pub du coin. En soi, cette honnêteté est plutôt sympathique mais elle a comme conséquence directe que, contrairement à l'époque Young Team ou aux deux groupes précédents, Mogwai est sans doute devenu un groupe plus intéressant sur disque que sur scène. La communication avec le public est quasi-nulle. Les membres du groupe ne sont pas très loquaces (on peut dire sans risque de se tromper que le mot gouaille n'a pas été inventé pour eux). Les anciens morceaux sont joués sans conviction, très loin de l'intensité qu'ils pouvaient avoir il y a quelques années. Les nouveaux (depuis Rock Action) m'ont de toutes façons toujours semblé être des oeuvres de studio pas vraiment taillés pour la scène. Les deux meilleurs moment du concert furent sans doute pour moi Hunted by a freak (sans doute parce que je n'ai jamais bien compris comment il était possible que l'instrument disco par excellence - le vocoder - se marie aussi bien avec la musique de Mogwai) et, surtout, l'inusable Helicon 1, sans doute le seul morceau ambient qui ne peut fonctionner qu'à plein volume et le sommet insurpassable de la carrière de Mogwai.
Setlist
Auto Rock
Helicon 1
Travel is dangerous
Tracy
Acid Food
Like Herod
Glasgow Mega-Snake
Kids will be skeletons
Hunted by a freak
Friend of the night
Ratts of the capital
We're no here
--
Mogwai Fear Satan
15h30 : "Dis, tonton, tu joues à un jeu ?"
15h30-16h30 : J'obtempère. Le jeu consiste par exemple à faire deviner "Sur le quai de la gare, un policier fouille les valises d'un voyageur hagard." en créant un tableau muet à partir d'un ballon de baudruche, une brosses à dents, un métronome, un caillou, etc... C'est amusant.
16h00 : Départ du train qui m'aurait permis de voir une partie du concert de Grails.
16h30 : Je gagne la partie (j'ai donc bien fait de rester).
17h00 : Départ vers Bruxelles.
18h18 : Comme presque toujours à l'Ancienne Belgique, l'horaire semble avoir été respecté à la seconde près et je n'ai donc droit qu'à une petite dizaine de minutes du set d'Akron/Family. C'est bien triste parce que j'avais plutôt bien aimé leur album, écouté distraitement il y a quelques jours, et que le peu que j'ai pu voir du concert semblait très prometteur. Les quatre musiciens sont assis au centre de la scène, très proches les uns des autres comme pour faire corps face au public. Leur musique, basée notamment sur des harmonies vocales répétitives, m'a vaguement fait penser à celle de A Silver Mt Zion dernière mouture et ajoute encore à cette impression de compacité (le nom du groupe ne comprend apparemment pas le mot 'Family' par hasard). J'étais assez loin de la scène et n'ai donc pas toujours bien compris ce que je voyais. J'ai notamment eu la nette impression que le batteur mangeait des fleurs mauves tandis qu'un étrange bruit de frottement jaillissait des baffles (si quelqu'un était près de la scène à ce moment-là et peur éclairer ma lanterne...). Ne pas en avoir vu plus sera mon regret du jour.
LIENS : Leur page Myspace et leur site officiel (les deux semblent inaccessibles pour le moment)
18h45 : Je me prends à souhaiter que Wolf Eyes ait joué avant Akron/Family. En effet, comme une écoute de leur album Burned Mind me l'avait déjà appris, la musique de Wolf Eyes n'est pas très éloignée de celle pratiquée par la moitié des groupes vus lors du festival Fat Cat il y a quelques semaines. A gauche de la scène se trouve sans aucun doute le type le plus mal habillé qu'il m'ait été donné de voir : si on excepte le tronc, il présente un chic classe moyenne très conventionnel (mocassins vernis et coiffure d'employé de banque, pantalon de costume brun) qu'il annihile par un tee-shirt serrant sans manches tout à fait repoussant. Il joue du saxophone et maltraite une guitare artisanale à une corde fabriquée à grand renfort de papier collant, le tout en trifouillant sur une sorte de plaque dont, configuration de la salle aidant, je n'ai vu que le dessous. Au milieu, un hardeux plus ou moins repenti secoue ses longs cheveux noirs comme s'il était figurant dans une pub pour du shampooing tout en poussant des hurlements dans les deux micros qu'il tient en main. A droite, un bassiste barbu joue sur trois notes (au grand maximum, vu que son instrument n'a que trois cordes et qu'il n'a pour ainsi dire jamais daigné toucher les cordes le long du manche), tout en triturant Dieu sait quoi à l'intérieur d'une valise en métal.
En les voyant se démener sur scène pour faire le plus de bruit possible, je me suis demandé si ce genre de abstract-noise ne serait pas en fait devenu un refuge top-crédibilité pour tous les métalleux qui se sont rendus compte que le hair-metal de leur enfance était devenu gentiment désuet. A l'appui de ma théorie, je peux arguer que les spectateurs les plus réceptifs semblaient tous avoir passé leur adolescence à écumer les festivals metal. Dès que quelques motifs rythmiques apparaissaient, ça pogotait même assez sec (des agents de sécurité sont d'ailleurs intervenus, sans que je comprenne trop pourquoi). Cela dit, leur set m'a semblé plutôt plus intéressant que celui de Yellow Swans au Fat Cat Festival par exemple. D'abord parce qu'on y trouve au moins des jeux sur les nuances et la dynamique des morceaux, ensuite parce que depuis Wham! et Guru Josh, je n'ai jamais pu résister à un solo de saxophone. Il va également sans dire que c'est une musique qui ne peut réellement s'apprécier que sur scène. Je me ferais extraire la rate sans anesthésie plutôt que de réécouter l'album mais je ne m'enfuirais pas en courant si je devais un jour retomber sur le groupe lors d'un prochain festival.
LIEN : Un extrait représentatif de Burned Mind en bas de cette page.
20h00: Une écoute du premier album de 65daysofstatic m'avait fait ranger le groupe dans le haut du panier de la musique instrumentale post-rock-abstract-funk-machinchose mais je ne m'attendais pourtant pas à être aussi enthousiasmé par leur set, quelque part entre Do Make Say Think (pour la musique) et !!! (pour la présence scénique). Le centre de la scène est laissé entièrement vide, et le piano électrique par exemple fait face aux coulisses sur le côté de la scène, histoire de laisser aux trois guitaristes suffisamment d'espace pour pouvoir bondir et sautiller tout leur content. Au fond, un batteur tente de nous impressionner par sa technique (j'ai tendance à qualifier le niveau technique d'un batteur à l'aide du nombre de cymbales qu'il utilise ; ici, il y en a 5, ce qui en fait assurément un roi de la baguette). Leur musique mêle riffs pêchus, rythmiques synthétiques et batterie même si, parfois, les ambiances se font plus calmes et le guitariste de droite se laisse aller à quelques motifs tiersenniens au clavier (comme sur Radio Protector). Comme les morceaux sont courts et les mélodies souvent limpides, leur musique reste toujours parfaitement accessible, ce qui me convient bien. Je m'en vais réécouter l'album avec un intérêt renouvelé.
LIENS : Le site officiel et la page MySpace.
21h05 : Je garde un souvenir émerveillé de mes premiers concerts de Mogwai, à l'époque de la sortie de Young Team. A l'époque, la musique rock instrumentale (pour ne pas écrire p***-rock) me paraissait délicieusement expérimentale et je prenais des morceaux comme Like Herod ou Mogwai Fear Satan en pleine figure (et sans bouchons...inconscience de la jeunesse). L'album suivant, Come On Die Young me semblait encore meilleur (c'est toujours mon préféré) et je me souviens encore avec émotion de leur version de Christmas Steps au Botanique. Malheureusement, c'est à partir de là que les choses ont commencé à se gâter. Comme tous les albums où intervient Gruff Rhys, Rock Action est un disque plutôt sympathique, beaucoup mieux peigné que les précédents, tout endimanché dans les arrangements BCBG de Dave Fridmann. La voix y fait son apparition et Mogwai apparaît au fond comme un groupe apaisé, ne se sentant plus obligé de faire du bruit pour se faire entendre. Cette évolution me convenait plutôt bien et je n'avais pas compris pourquoi le groupe était apparu sur scène aussi agressif, jouant chaque morceau comme pour enterrer les versions studio sous une bouillie sonore assourdissante (malgré mes bouchons, j'en suis sorti avec les oreilles qui sifflaient). Comme de plus, j'avais trouvé l'album suivant, Happy Songs for Happy People, assez mauvais (je le réécoute en écrivant ceci et c'est encore pire que dans mon souvenir, un bon morceau et demi en tout et pour tout), je n'attendais plus grand chose du groupe mais, après avoir entendu de loin 10 minutes plutôt encourageantes de leur concert au Pukkelpop l'année dernière et quelques extraits de (l'excellent) Mr Beast, j'ai quand même eu la curiosité de retourner les voir su scène et le verdict est mitigé.
Le groupe n'a clairement plus grand-chose à voir avec ce qu'il était à son début. Ainsi, Kappa a été abandonné pour Adidas et les membres du grope semblent s'être confortablement installés dans leur rôle, qu'ils se contentent de reprendre soir après soir. Stuart "nain de jardin" Braithwaite explique d'ailleurs candidement en interview que le groupe est devenu pour lui un boulot comme un autre et qu'après l'avoir accompli, il rentre paisiblement à la maison pour voir sa femme et boire des bières avec ses copains au pub du coin. En soi, cette honnêteté est plutôt sympathique mais elle a comme conséquence directe que, contrairement à l'époque Young Team ou aux deux groupes précédents, Mogwai est sans doute devenu un groupe plus intéressant sur disque que sur scène. La communication avec le public est quasi-nulle. Les membres du groupe ne sont pas très loquaces (on peut dire sans risque de se tromper que le mot gouaille n'a pas été inventé pour eux). Les anciens morceaux sont joués sans conviction, très loin de l'intensité qu'ils pouvaient avoir il y a quelques années. Les nouveaux (depuis Rock Action) m'ont de toutes façons toujours semblé être des oeuvres de studio pas vraiment taillés pour la scène. Les deux meilleurs moment du concert furent sans doute pour moi Hunted by a freak (sans doute parce que je n'ai jamais bien compris comment il était possible que l'instrument disco par excellence - le vocoder - se marie aussi bien avec la musique de Mogwai) et, surtout, l'inusable Helicon 1, sans doute le seul morceau ambient qui ne peut fonctionner qu'à plein volume et le sommet insurpassable de la carrière de Mogwai.
Setlist
Auto Rock
Helicon 1
Travel is dangerous
Tracy
Acid Food
Like Herod
Glasgow Mega-Snake
Kids will be skeletons
Hunted by a freak
Friend of the night
Ratts of the capital
We're no here
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Mogwai Fear Satan
mardi, avril 18
Finalement...
...MySpace, c'est sympa. J'aime notamment beaucoup Another Day, le nouveau single de Neil's Children, Raoul de The Automatic est aussi pas mal dans son genre. Pouvoir juger par soi-même des chansons chroniquées par la presse sans perdre son temps sur les réseaux p2p, ça n'a pas de prix.
Sinon, les nouveaux albums de Gregor Samsa et d'Isolée m'ont laissé splendidement indifférent et je ne me sens pas d'humeur à leur donner une deuxième chance dans l'immédiat.
Sinon, les nouveaux albums de Gregor Samsa et d'Isolée m'ont laissé splendidement indifférent et je ne me sens pas d'humeur à leur donner une deuxième chance dans l'immédiat.
lundi, avril 17
Journal de cure (jour 16)
- Après mûre réflexion, les nouvelles modalités de ma cure sont les suivantes. Je ne m'autorise à acheter que des disques nouveaux provenant d'artistes dont je possède déjà au moins un album, avec une tolérance d'un album par mois ne rentrant pas dans cette catégorie (pour le mois d'avril, ce sera sans doute l'album de Le Sport). En contrepartie de ce relâchement des contraintes, la cure est étendue jusqu'à la fin du mois de juin. Ces dispositions devraient me permettre de ne pas trop brimer mon sens de la collection tout en générant une diminution substantielle du volume d'achats total.
- J'ai déjà fait part ici de ma méfiance envers les compilations à prix sacrifié (5€ ou moins par disque) qui se multiplient comme des petits pains depuis quelques années dans les magasins. Elles portent des titres ronflants (The Absolute Greatest of the Magnificent Roy Orbison, The Legend of the Platters, The Essential Anthology of Disco Anthems, j'en passe et des meilleurs), et sortent en général sur des labels complètement obscurs (dont le néerlandais Disky semble être le précurseur). Souvent, acheter ces compilations relève un peu de la loterie car on n'est jamais assuré d'y entendre ce que l'on croyait y trouver. Les notes de pochette nous apprennent en effet parfois que les chansons sont proposées en version live ou bien réenregistrées par le groupe 25 ans après leur création (lorsque les auteurs ont conservé les droits de leurs compositions et le label d'origine les droits d'exploitations des bandes, je suppose) alors que le boîtier extérieur ne laissait rien transparaître de tel.
Un autre cas de figure est celui de l'artiste que l'on voudrait bien découvrir mais dont on ne sait à peu près rien. Ca fait ainsi plusieurs mois que j'ai envie de me pencher sur le cas Dolly Parton, histoire de faire la part des choses entre l'enthousiasme qu'elle suscite chez certains et le mépris hautain qu'elle entraîne chez d'autres. A priori, ceci semble être une bonne affaire. On y retrouve notamment ses deux chansons les plus connues mais est-ce pour autant la meilleure porte d'entrée dans son oeuvre ? Pas sûr. Alors, bonne affaire, ou compilation de fonds de tiroir assemblée à la va-vite ? Si vous avez des conseils à me donner... Cela dit, vu les résolutions que je compte bien tenir pendant les deux prochains mois, la question est surtout théorique.
Toujours est-il que, suite à quelques expériences malheureuses, j'ai sagement pris la décision de ne plus me risquer à acheter de tels disques à très bas prix. Pourtant, dans certains (rares) cas, le caractère gentiment trompeur de la marchandise que l'on nous refourgue est une sorte de bénédiction cachée. C'est le cas par exemple de cette nouvelle compilation des Communards, le deuxième projet (après Bronski Beat) de Jimmy Somerville. Ayant déjà les deux albums sortis au cours de la courte carrière de groupe, je ne voyais pas trop a priori l'intérêt de débourser 5€ pour ce nouveau "best-of". Et pourtant.. Sur les 15 morceaux qu'on y trouve, cinq me sont en effet totalement inconnus (je suppose qu'il s'agit de faces B). Du coup, cette compilation de tubes qui n'en est pas une (on n'y trouve notamment pas le sublime So Cold The Night) devient une jolie compilation de raretés, ce qui est tout bénéfice pour le collectionneur qui sommeille en moi. Je l'ai d'ailleurs achetée pour l'offrir à mon frère (qui aime, à raison, beaucoup La Dolarosa), en attendant que je me convainque qu'il s'agit bel et bien d'un "disque nouveau provenant d'un artiste dont je possède déjà au moins un album" et que je peux donc aussi la prendre pour moi. En jouant un rien sur la signification de "nouveau", je devrais y arriver sans problèmes.
- J'ai déjà fait part ici de ma méfiance envers les compilations à prix sacrifié (5€ ou moins par disque) qui se multiplient comme des petits pains depuis quelques années dans les magasins. Elles portent des titres ronflants (The Absolute Greatest of the Magnificent Roy Orbison, The Legend of the Platters, The Essential Anthology of Disco Anthems, j'en passe et des meilleurs), et sortent en général sur des labels complètement obscurs (dont le néerlandais Disky semble être le précurseur). Souvent, acheter ces compilations relève un peu de la loterie car on n'est jamais assuré d'y entendre ce que l'on croyait y trouver. Les notes de pochette nous apprennent en effet parfois que les chansons sont proposées en version live ou bien réenregistrées par le groupe 25 ans après leur création (lorsque les auteurs ont conservé les droits de leurs compositions et le label d'origine les droits d'exploitations des bandes, je suppose) alors que le boîtier extérieur ne laissait rien transparaître de tel.
Un autre cas de figure est celui de l'artiste que l'on voudrait bien découvrir mais dont on ne sait à peu près rien. Ca fait ainsi plusieurs mois que j'ai envie de me pencher sur le cas Dolly Parton, histoire de faire la part des choses entre l'enthousiasme qu'elle suscite chez certains et le mépris hautain qu'elle entraîne chez d'autres. A priori, ceci semble être une bonne affaire. On y retrouve notamment ses deux chansons les plus connues mais est-ce pour autant la meilleure porte d'entrée dans son oeuvre ? Pas sûr. Alors, bonne affaire, ou compilation de fonds de tiroir assemblée à la va-vite ? Si vous avez des conseils à me donner... Cela dit, vu les résolutions que je compte bien tenir pendant les deux prochains mois, la question est surtout théorique.
Toujours est-il que, suite à quelques expériences malheureuses, j'ai sagement pris la décision de ne plus me risquer à acheter de tels disques à très bas prix. Pourtant, dans certains (rares) cas, le caractère gentiment trompeur de la marchandise que l'on nous refourgue est une sorte de bénédiction cachée. C'est le cas par exemple de cette nouvelle compilation des Communards, le deuxième projet (après Bronski Beat) de Jimmy Somerville. Ayant déjà les deux albums sortis au cours de la courte carrière de groupe, je ne voyais pas trop a priori l'intérêt de débourser 5€ pour ce nouveau "best-of". Et pourtant.. Sur les 15 morceaux qu'on y trouve, cinq me sont en effet totalement inconnus (je suppose qu'il s'agit de faces B). Du coup, cette compilation de tubes qui n'en est pas une (on n'y trouve notamment pas le sublime So Cold The Night) devient une jolie compilation de raretés, ce qui est tout bénéfice pour le collectionneur qui sommeille en moi. Je l'ai d'ailleurs achetée pour l'offrir à mon frère (qui aime, à raison, beaucoup La Dolarosa), en attendant que je me convainque qu'il s'agit bel et bien d'un "disque nouveau provenant d'un artiste dont je possède déjà au moins un album" et que je peux donc aussi la prendre pour moi. En jouant un rien sur la signification de "nouveau", je devrais y arriver sans problèmes.
vendredi, avril 14
Santé magazine
- Kylie Minogue semble aller mieux.
- Patrick Wolf annule sa tournée d'été à cause d'une "undiagnosed internal illness". Sa manager nous assure néanmoins que ce n'est rien de trop grave.
- Je dois également être un peu malade parce que, depuis deux jours, je n'aime rien de ce que j'écoute. Be Your Own Pet, Ellen Allien + Apparat, My Latest Novel, ARE Weapons, tout m'ennuie. Je dois sûrement couver quelque chose. Cela dit, c'est plutôt encourageant pour ma cure.
EDIT : Finalement, à la deuxième écoute, l'album de My latest novel semble bien meilleur que je ne le pensais. De plus, j'ai la nette impression que le nouvel album de Dominique A, L'horizon, est ce qu'il a fait de mieux depuis très longtemps (Remué peut-être). Je prends à nouveau du plaisir à écouter des disques. La rémission est proche.
Demain, concert de Mogwai, 65daysofstatic, Akron/Family, Wolf Eyes et Grails à l'Ancienne Belgique. Je ne m'étais pas rendu compte en achetant mon ticket que cela tombait le dimanche de Pâques.
- Patrick Wolf annule sa tournée d'été à cause d'une "undiagnosed internal illness". Sa manager nous assure néanmoins que ce n'est rien de trop grave.
- Je dois également être un peu malade parce que, depuis deux jours, je n'aime rien de ce que j'écoute. Be Your Own Pet, Ellen Allien + Apparat, My Latest Novel, ARE Weapons, tout m'ennuie. Je dois sûrement couver quelque chose. Cela dit, c'est plutôt encourageant pour ma cure.
EDIT : Finalement, à la deuxième écoute, l'album de My latest novel semble bien meilleur que je ne le pensais. De plus, j'ai la nette impression que le nouvel album de Dominique A, L'horizon, est ce qu'il a fait de mieux depuis très longtemps (Remué peut-être). Je prends à nouveau du plaisir à écouter des disques. La rémission est proche.
Demain, concert de Mogwai, 65daysofstatic, Akron/Family, Wolf Eyes et Grails à l'Ancienne Belgique. Je ne m'étais pas rendu compte en achetant mon ticket que cela tombait le dimanche de Pâques.
jeudi, avril 13
I'm with stupid
La vidéo du nouveau single des Pet Shop Boys laisse la part belle à David Walliams et Matt Lucas, les deux créateurs de Little Britain, et est visible ici. Ceux qui connaissent bien les vidéos précédentes du groupe (et principalement la période Very) devraient se retrouver en terrain connu.
EDIT : Le lien semble ne plus être valide. Un lien plus "officiel" est disponible ici.
EDIT : Le lien semble ne plus être valide. Un lien plus "officiel" est disponible ici.
mercredi, avril 12
Journal de cure (jour 8)
- Premier week-end, première visite des magasins et premier test grandeur nature. Devant le présentoir des nouveautés, j'étais assez confiant dans mes capacités de résistance. Les sorties de la semaine étaient peu nombreuses et ne m'intéressaient a priori guère (Ben Harper, Venus, ...) et celles qui pourraient a priori m'intéresser semblaient peu attractives. La nouvelle compilation de raretés de Lambchop a plutôt mauvaise presse et, comme leur précédent album m'avait déçu, je n'ai eu aucun scrupule à faire une croix dessus. Le nouveau Flaming Lips semble également faire l'unanimité contre lui donc je prendrai au moins la peine de l'écouter une fois avant de prendre ma décision.
- Malheureusement, la découverte dans les rayons d'un grand supermarché culturel de l'édition limitée du dernier album de Calexico allait se révéler une épreuve bien plus redoutable (d'autant qu'il y avait très peu d'exemplaires disponibles). Pour l'expliquer, je devrais sans doute préciser que l'un des causes de ma boulimie musicale est un sens très aiguisé de la collection, qui peut notamment se manifester dans le besoin de posséder tous les numéros d'une même série de compilations (Now that's what I call music, les anthologies vendues avec de nombreux journaux quotidiens,...) ou bien dans le besoin de rassembler toute l'oeuvre des artistes que j'apprécie. En conséquence, lorsque j'achète mon premier disque de tel ou tel groupe, je me condamne souvent dans la foulée à devoir acheter l'entièreté de son oeuvre. Ce fut notamment le cas des Sparks l'année dernière ou bien des premiers albums de Peter Gabriel cette année. Comment dès lors résister à la sortie d'un album d'un groupe dont je possède déjà presque toute la discographie ?
- Cette question m'a amené à me poser une question plus générale. Qu'est-ce que je cherche à accomplir, réellement, en me forçant ainsi à ne pas acheter un seul disque en avril ? On ne peut pas parler de désintoxication au sens strict puisque j'ai de toutes façons la claire intention de continuer à acheter des disques dans le futur (ne serait-ce que l'album des Pet Shop Boys dans quelques semaines). Dès lors, quels bénéfices pourrais-je tirer d'une abstinence d'un mois, artificiellement imposée et qui m'empêcherait de bénéficier des éditions limitées ou des bas prix proposés la semaine de la sortie ? Je n'en voyais plus aucun. J'ai donc décidé d'acheter l'album de Calexico et de redéfinir les modalités pratiques pour la suite de ma tentative.
- On peut donc dire que cette première tentative de sevrage complet n'aura duré que 8 jours. Pitoyable échec (hypothèse basse) ou occasion de relancer la "cure" sur des bases plus saines (hypothèse haute) ? Je ne sais pas trop.
- J'ai rêvé qu'un incendie ravageait la pièce où sont rangés mes disques. Je sens que mon inconscient essaie de me dire quelque chose... mais quoi ?
- Malheureusement, la découverte dans les rayons d'un grand supermarché culturel de l'édition limitée du dernier album de Calexico allait se révéler une épreuve bien plus redoutable (d'autant qu'il y avait très peu d'exemplaires disponibles). Pour l'expliquer, je devrais sans doute préciser que l'un des causes de ma boulimie musicale est un sens très aiguisé de la collection, qui peut notamment se manifester dans le besoin de posséder tous les numéros d'une même série de compilations (Now that's what I call music, les anthologies vendues avec de nombreux journaux quotidiens,...) ou bien dans le besoin de rassembler toute l'oeuvre des artistes que j'apprécie. En conséquence, lorsque j'achète mon premier disque de tel ou tel groupe, je me condamne souvent dans la foulée à devoir acheter l'entièreté de son oeuvre. Ce fut notamment le cas des Sparks l'année dernière ou bien des premiers albums de Peter Gabriel cette année. Comment dès lors résister à la sortie d'un album d'un groupe dont je possède déjà presque toute la discographie ?
- Cette question m'a amené à me poser une question plus générale. Qu'est-ce que je cherche à accomplir, réellement, en me forçant ainsi à ne pas acheter un seul disque en avril ? On ne peut pas parler de désintoxication au sens strict puisque j'ai de toutes façons la claire intention de continuer à acheter des disques dans le futur (ne serait-ce que l'album des Pet Shop Boys dans quelques semaines). Dès lors, quels bénéfices pourrais-je tirer d'une abstinence d'un mois, artificiellement imposée et qui m'empêcherait de bénéficier des éditions limitées ou des bas prix proposés la semaine de la sortie ? Je n'en voyais plus aucun. J'ai donc décidé d'acheter l'album de Calexico et de redéfinir les modalités pratiques pour la suite de ma tentative.
- On peut donc dire que cette première tentative de sevrage complet n'aura duré que 8 jours. Pitoyable échec (hypothèse basse) ou occasion de relancer la "cure" sur des bases plus saines (hypothèse haute) ? Je ne sais pas trop.
- J'ai rêvé qu'un incendie ravageait la pièce où sont rangés mes disques. Je sens que mon inconscient essaie de me dire quelque chose... mais quoi ?
Journal de cure (jour 7)
- Semaine sans tentations. Pas de visites de magasin de disques et je suis prudemment resté à distance des sites de vente en ligne.
- Ecoute de la moitié des disques achetés la semaine dernière. Tous valaient la dépense. Les titres bonus de My life in the bush of ghosts, en particulier, sont très intéressants (deux extraits ici). De plus, il me semble que le remastering améliore pour une fois sensiblement le confort d'écoute pour l'auditeur moyen (celui qui n'est pas abonné à Hi-Fi Magazine donc et n'écoute pas ses disques au casque pour pouvoir critiquer un mixage trop compressé). Bien que cela soit évidemment une bonne nouvelle en soi, ce n'est pas de nature à renforcer mes résolutions. Dans un sens, il aurait été plus bénéfique que je sois cruellement déçu. C'est un exemple de ces raisonnements inversés que je me surprends parfois à tenir avant, heureusement, que la raison consciente ne vienne y mettre bon ordre (mais pour combien de temps?). Autres exemples : mieux vaut acheter un disque court qu'un disque long, ça s'écoute plus vite. Mieux vaut acheter un disque que l'on a déjà, juste pour la nouvelle pochette ou le nouveau livret qu'un disque que l'on ne connaît pas et que l'on devra prendre le temps d'apprivoiser, etc... ce que l'on pourrait résumer en quelque sorte par la recherche d'un rapport "quantité de contenu sur prix" le plus bas possible.
- Reçu par la poste une commande du mois de mars, ce qui me permet sans enfreindre les règles que je me suis fixées d'assouvir pour un temps la pulsion d'achat (un peu comme un patch de nicotine pour pallier le manque je suppose). D'autant que le disque en question est Chansons des mers froides, de Hector Zazou, qui contient sans doute ma chanson de Björk préférée et que je cherchais désespérément depuis plus de cinq ans.
- Peu de symptômes physiques de manque. Sommeil lourd et profond.
- Ecoute de la moitié des disques achetés la semaine dernière. Tous valaient la dépense. Les titres bonus de My life in the bush of ghosts, en particulier, sont très intéressants (deux extraits ici). De plus, il me semble que le remastering améliore pour une fois sensiblement le confort d'écoute pour l'auditeur moyen (celui qui n'est pas abonné à Hi-Fi Magazine donc et n'écoute pas ses disques au casque pour pouvoir critiquer un mixage trop compressé). Bien que cela soit évidemment une bonne nouvelle en soi, ce n'est pas de nature à renforcer mes résolutions. Dans un sens, il aurait été plus bénéfique que je sois cruellement déçu. C'est un exemple de ces raisonnements inversés que je me surprends parfois à tenir avant, heureusement, que la raison consciente ne vienne y mettre bon ordre (mais pour combien de temps?). Autres exemples : mieux vaut acheter un disque court qu'un disque long, ça s'écoute plus vite. Mieux vaut acheter un disque que l'on a déjà, juste pour la nouvelle pochette ou le nouveau livret qu'un disque que l'on ne connaît pas et que l'on devra prendre le temps d'apprivoiser, etc... ce que l'on pourrait résumer en quelque sorte par la recherche d'un rapport "quantité de contenu sur prix" le plus bas possible.
- Reçu par la poste une commande du mois de mars, ce qui me permet sans enfreindre les règles que je me suis fixées d'assouvir pour un temps la pulsion d'achat (un peu comme un patch de nicotine pour pallier le manque je suppose). D'autant que le disque en question est Chansons des mers froides, de Hector Zazou, qui contient sans doute ma chanson de Björk préférée et que je cherchais désespérément depuis plus de cinq ans.
- Peu de symptômes physiques de manque. Sommeil lourd et profond.
mardi, avril 11
Un peu de tout
- Pauvre Eminem.
- La Madeleine du jour : Hit that Perfect Beat, le seul vague tube de Bronski Beat, post-Jimmy Somerville, et un de mes premiers souvenirs de clip.
- Seven Nation Army des White Stripes à la sauce quatuor à cordes ou Flaming Lips.
- Il y aurait un extrait du prochain album de Smoosh sur leur page Myspace (même si les fenêtres média Myspace refusent de s'ouvrir sur mon ordinateur depuis deux jours)
Sinon, pour ce qui est des multiples sources de Gabriel de Najoua Belyzel, je ne suis pas beaucoup plus avancé. Comme dit ici ou ailleurs, on trouve des ressemblances avec Self Control de Laura Branigan, Bette Davis Eyes de Kim Carnes, The Model de Kraftwerk (notamment dans la basse de l'intro), avec le générique des Mondes Engloutis, et même avec Du Mal de Maurane. Pourtant, il me semble que l'impression de déjà-entendu que me procure cette mélodie a une cause beaucoup plus nette et qu'il existe réellement quelque part dans ma mémoire une ligne mélodique quasiment identique. Cela dit, il est tout à fait possible que j'affabule complètement. Mon esprit aurait-t-il inconsciemment supposé que 5 vagues ressemblances devaient équivaloir à une ressemblance indiscutable ?
- La Madeleine du jour : Hit that Perfect Beat, le seul vague tube de Bronski Beat, post-Jimmy Somerville, et un de mes premiers souvenirs de clip.
- Seven Nation Army des White Stripes à la sauce quatuor à cordes ou Flaming Lips.
- Il y aurait un extrait du prochain album de Smoosh sur leur page Myspace (même si les fenêtres média Myspace refusent de s'ouvrir sur mon ordinateur depuis deux jours)
Sinon, pour ce qui est des multiples sources de Gabriel de Najoua Belyzel, je ne suis pas beaucoup plus avancé. Comme dit ici ou ailleurs, on trouve des ressemblances avec Self Control de Laura Branigan, Bette Davis Eyes de Kim Carnes, The Model de Kraftwerk (notamment dans la basse de l'intro), avec le générique des Mondes Engloutis, et même avec Du Mal de Maurane. Pourtant, il me semble que l'impression de déjà-entendu que me procure cette mélodie a une cause beaucoup plus nette et qu'il existe réellement quelque part dans ma mémoire une ligne mélodique quasiment identique. Cela dit, il est tout à fait possible que j'affabule complètement. Mon esprit aurait-t-il inconsciemment supposé que 5 vagues ressemblances devaient équivaloir à une ressemblance indiscutable ?
vendredi, avril 7
Death's gotten hold of his heart
Je viens d'apprendre que Gene Pitney est mort avant-hier. Pour être tout à fait franc, je ne connaissais de lui que la reprise en duo de Something's gotten hold of my heart enregistré avec Marc Almond en 1989 mais bon... Je voulais d'ailleurs accompagner cette annonce avec un lien vers le clip de cette reprise, un festival de kitscheries scintillantes que même Pierre & Gilles auraient eu du mal à revendiquer, mais je n'ai rien trouvé. A défaut, voici une vidéo de la version originale de Gene Pitney, histoire de se remettre l'air en tête.
All Saints + KLF + Marit Larsen
- Mon billet de la semaine sur la Blogothèque est consacré à All Saints. Comme je vous le dis.
- En rapport à mon court billet de la semaine dernière sur KLF, je viens de me rendre compte (un peu grâce à Fluctuat.net) que j'avais omis d'y donner le lien de l'article de Popjustice à l'origine de mon envie de les mentionner. C'est réparé. Je conseille particulièrement la dernière vidéo, qui reprend leur prestation aux Brit Awards (les Victoires de la Musique britanniques) en 1992. Ils y avaient interprété 3 AM Eternal avec Extreme Noise Terror, un groupe de noise-metal que John Peel aimait beaucoup. Rien que d'imaginer la manière dont Beverley Craven, Lisa Stansfield, Seal ou Wet Wet Wet ont dû recevoir la chose me met le sourire aux lèvres.
- Personnellement, je dois bien avouer ne voir aucune resseblance entre Marit Larsen et la triplette Annie, Girls Aloud ou Rachel Stevens mais si un rédacteur de Stylus veut absolument se servir de l'une pour enfoncer les autres, pourquoi l'en priver ? Les chansons sont mimi tout plein cela dit (voir aussi ici).
- En rapport à mon court billet de la semaine dernière sur KLF, je viens de me rendre compte (un peu grâce à Fluctuat.net) que j'avais omis d'y donner le lien de l'article de Popjustice à l'origine de mon envie de les mentionner. C'est réparé. Je conseille particulièrement la dernière vidéo, qui reprend leur prestation aux Brit Awards (les Victoires de la Musique britanniques) en 1992. Ils y avaient interprété 3 AM Eternal avec Extreme Noise Terror, un groupe de noise-metal que John Peel aimait beaucoup. Rien que d'imaginer la manière dont Beverley Craven, Lisa Stansfield, Seal ou Wet Wet Wet ont dû recevoir la chose me met le sourire aux lèvres.
- Personnellement, je dois bien avouer ne voir aucune resseblance entre Marit Larsen et la triplette Annie, Girls Aloud ou Rachel Stevens mais si un rédacteur de Stylus veut absolument se servir de l'une pour enfoncer les autres, pourquoi l'en priver ? Les chansons sont mimi tout plein cela dit (voir aussi ici).
mercredi, avril 5
A l'aide !
En zappant il y a dix minutes sur MCM, je suis tombé sur la chanson d'une certaine Najoua Belyzel (un nom qui en jette, assurément). Son titre est Gabriel et elle est numéro 1 au top NRJ, ce qui pour une chanson pop synthétique qui n'est pas de Madonna est sans doute une sorte d'exploit. Les deux minutes que j'en ai entendues titillent délicieusement toutes mes zones sensibles (son 80s, voix en avant, mélodie efficace...) mais ces délices superficielles sont assombries par cette angoissante question : "Mais sur quoi donc est-ce copié?". N'ayant pas tout à fait trouvé ma réponse, je fais appel à l'équipe.
Vous pouvez regarder un extrait de la vidéo ici et écouter un échantillon de 30 secondes en mp3 là.
Toute la mélodie du début (de 0 à 7 secondes dans l'extrait mp3 mentionné ci-dessus) est une copie conforme d'un truc que je connais, et les "toum toutoum" des percussions (clairs dans les 10 dernières secondes) m'évoquent aussi furieusement un vieux tube des années 80. Il est clair que l'on trouve des emprunts manifestes au Self Control de Laura Branigan (je ne suis pas le seul à le penser) mais il me semble qu'il y en a d'autres. Si vous avez des idées sur ce qu'ils pourraient être, n'hésitez pas. C'est typiquement le genre de questions qui me rend fou.
EDIT : Pour les percussions "toum toutoum", j'ai déjà ma réponse : Bette Davis Eyes de Kim Carnes. Pour la mélodie, on me parle de Easy Love de Lady mais pas moyen de trouver un mp3 ou un streaming du morceau. Je continue à chercher. Enfin...disons plutôt que je continuerai demain parce que là, je m'en vais lire les 20 dernières pages de ceci.
Vous pouvez regarder un extrait de la vidéo ici et écouter un échantillon de 30 secondes en mp3 là.
Toute la mélodie du début (de 0 à 7 secondes dans l'extrait mp3 mentionné ci-dessus) est une copie conforme d'un truc que je connais, et les "toum toutoum" des percussions (clairs dans les 10 dernières secondes) m'évoquent aussi furieusement un vieux tube des années 80. Il est clair que l'on trouve des emprunts manifestes au Self Control de Laura Branigan (je ne suis pas le seul à le penser) mais il me semble qu'il y en a d'autres. Si vous avez des idées sur ce qu'ils pourraient être, n'hésitez pas. C'est typiquement le genre de questions qui me rend fou.
EDIT : Pour les percussions "toum toutoum", j'ai déjà ma réponse : Bette Davis Eyes de Kim Carnes. Pour la mélodie, on me parle de Easy Love de Lady mais pas moyen de trouver un mp3 ou un streaming du morceau. Je continue à chercher. Enfin...disons plutôt que je continuerai demain parce que là, je m'en vais lire les 20 dernières pages de ceci.
Changement de style
Refur, une des faces B du prochain EP de Sigur Ros est disponible via le site officiel du groupe. Vu l'impasse artistique dans laquelle Takk semblait avoir placé Jonsi et sa bande, on ne peut que se réjouir.
(plus d'informations peuvent être obtenues ici).
(plus d'informations peuvent être obtenues ici).
mardi, avril 4
Journal de cure (jour 3)
N'ayant pas grand-chose à raconter d'un point de vue purement musical (à part peut-être "Neko Case ? Miam." ou "Dingue, j'ai vu Martin Degville hier à la télévision. Il ressemble à Pete Burns."), j'envisage de faire un compte-rendu cironstancié de ma thérapie "Pas un seul disque au mois d'avril.". Il est plus que probable que je me lasserai avant Pâques mais bon, en attendant, faisons comme si je menais toujours mes projets à leur terme.
Parce qu'un diagnostic précis et objectif est le prélude obligatoire à toute thérapie efficace, je devrais sans doute commencer par raconter comment j'ai fait face (ou plutôt comment je n'ai pas fait face) à l'afflux de nouveautés du weekend dernier. Vous allez voir, le tableau n'est guère encourageant. En effet, j'ai acheté presque tous les disques mentionnés dans mon précédent billet. En particulier :
- J'ai lamentablement craqué sur l'album de The Vines, le seul pour lequel j'avais vaguement espéré pouvoir me retenir. En effet, une écoute en ligne m'a confirmé qu'il était nettement meilleur que le précédent et j'ai même eu l'impression fugace qu'il contenait deux ou trois morceaux fabuleux. Et puis, j'ai toujours eu un énorme faible pour la voix de Craig Nicholls. J'en reparlerai peut-être bientôt.
- Je n'ai pas acheté l'album de Calexico (dont vous pouvez d'ailleurs écouter une belle session acoustique ici), mais c'est uniquement parce que j'ai découvert qu'il existait une version limitée avec DVD, dont je n'ai pas encore vu la trace en magasin. Si jamais elle apparaît dans les bacs, elle me fournira sans doute une bonne occasion de tester la solidité de mes résolutions.
Sinon, pour répondre aux commentaires générés par mon précédent billet, j'ajouterai que l'album de The Knife est plutôt bon et contient quelques perles mais qu'il m'apparaît a priori moins riche et varié que Deep Cuts et que je n'ai pas encore vu la moindre trace de l'album des Flaming Lips dans les rayons. Enfin, à ceux qui trouvent inconvenant que je me plaigne d'acheter trop de disques, je dirais juste que mon budget musique vit largement au-dessus de ses moyens (ce qui est sans doute le propre de toutes les "dépendances") et que c'est justement ce qui me donne envie de le restreindre quelque peu.
"Bonjour, je m'appelle Pierre et je suis discolique."
Parce qu'un diagnostic précis et objectif est le prélude obligatoire à toute thérapie efficace, je devrais sans doute commencer par raconter comment j'ai fait face (ou plutôt comment je n'ai pas fait face) à l'afflux de nouveautés du weekend dernier. Vous allez voir, le tableau n'est guère encourageant. En effet, j'ai acheté presque tous les disques mentionnés dans mon précédent billet. En particulier :
- J'ai lamentablement craqué sur l'album de The Vines, le seul pour lequel j'avais vaguement espéré pouvoir me retenir. En effet, une écoute en ligne m'a confirmé qu'il était nettement meilleur que le précédent et j'ai même eu l'impression fugace qu'il contenait deux ou trois morceaux fabuleux. Et puis, j'ai toujours eu un énorme faible pour la voix de Craig Nicholls. J'en reparlerai peut-être bientôt.
- Je n'ai pas acheté l'album de Calexico (dont vous pouvez d'ailleurs écouter une belle session acoustique ici), mais c'est uniquement parce que j'ai découvert qu'il existait une version limitée avec DVD, dont je n'ai pas encore vu la trace en magasin. Si jamais elle apparaît dans les bacs, elle me fournira sans doute une bonne occasion de tester la solidité de mes résolutions.
Sinon, pour répondre aux commentaires générés par mon précédent billet, j'ajouterai que l'album de The Knife est plutôt bon et contient quelques perles mais qu'il m'apparaît a priori moins riche et varié que Deep Cuts et que je n'ai pas encore vu la moindre trace de l'album des Flaming Lips dans les rayons. Enfin, à ceux qui trouvent inconvenant que je me plaigne d'acheter trop de disques, je dirais juste que mon budget musique vit largement au-dessus de ses moyens (ce qui est sans doute le propre de toutes les "dépendances") et que c'est justement ce qui me donne envie de le restreindre quelque peu.
"Bonjour, je m'appelle Pierre et je suis discolique."
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