lundi, août 21

Pukkelpop 2006

(Un peu) parce que mes billets de l'année précédente ont suscité plusieurs réactions négatives, (aussi) parce que j'ai vécu le festival en dilettante et n'ai pris aucune note, (et surtout) parce que la motivation me manque, je ne me fendrai pas cette année d'un compte-rendu chronologique et kilométrique du Pukkelpop. Je me contenterai, tel un instituteur acariâtre, de distribuer mes bons et mes mauvais points et de faire des petites listes synthétiques bien ordonnées :

Pas vus alors que je voulais les voir (avec motifs d'absence) :

Tunng (perdus sur la route, arrivés trop tard...dommage, je m'en faisais une joie)
Regina Spektor (chanteuse malade)
Babyshambles (chanteur en prison)
iForward Russia!, Gogol Bordello, The Pipettes, White Rose Movement, Dirty Pretty Things (indigestion de Pizza Hut, vomissements répétés)
Alice Russell (annulation)
Midlake (arrivée trop tardive)
!!! (pure flemme, j'ai préféré resté assis et discuter 'ships')
Delays, José Gonzalez, The Spinto Band, An Pierlé & White Velvet, Zita Swoon, Yeah Yeah Yeahs, Nouvelle Vague, Ministry (chevauchement entre deux scènes)
(quand on y pense, j'aurais quand même pu mieux rentabiliser mon ticket)

Mal vus :

Field Music : pas en place, ne mène à rien, assez pénible. La tente se vidait à vue d'oeil et nous avons suivi le mouvement
Gomez : je me souvenais pourtant avoir aimé leurs deux premiers albums
Infadels : ils ont fait leur mini-tube et il y avait un peu de synthés... mais bon, pas de quoi fouetter un chat
Turbonegro : beaucoup moins haut en couleur que ce que l'on nous avait laissé entendre. Du glam-métal assez pitoyable dans l'ensemble
65daysofstatic : arrivé pour les deux derniers morceaux du set. Ca avait l'air au moins aussi bien qu'à l'Ancienne Belgique. Ca vaudrait la peine que je les rechope pour un concert en salle.
HIM : il avait dû oublier sa trousse de maquillage à la maison, on aurait dit Johnny Depp dans sa phase la plus grungy, pas un goth-god.
The Raconteurs : Jack y est presque aussi insupportable qu'avec les White Stripes.
Snow Patrol : tous les groupes se produisant sur la grande scène devraient égarer leur matériel à l'aéroport et jouer des sets en acoustique. C'est très reposant.
Panic at the disco! : les petits surdoués de la scène nu-skate américaine montrent toutes leurs limites en reprenant Tonight Tonight des Smashing Pumpkins et Karma Police de Radiohead. Cela dit, c'est pas tous les jours que l'on voit des impros au piano sur la skate-stage, il faut au moins leur reconnaître ça.

Voici pour suivre la liste des groupes dont j'ai vu les concerts dans la longueur, de celui que je préfère à celui que j'aime le moins :

1. Radiohead
2. Belle and Sebastian
3. Scissor Sisters
4. We Are Scientists
4. The Dead 60s
6. The Knife
7. Massive Attack
8. DJ Shadow
9. Keane
10.Hot Chip
11.The Dresden Dolls
12.Arctic Monkeys
13.Placebo
14.TV On The Radio
15.Be Your Own Pet
16.Daft Punk
17.The Twilight Singers feat. Greg Dulli & Mark Lanegan (jamais entendus)

Comme je suis a priori plus séduit par le concert d'un groupe que j'aime que par celui d'un groupe qui me laisse indifférent, le classement des meilleurs concerts du festival risque de ne pas être très différent, mais du coup, les différences sont assez significatives. Les meilleurs concerts furent selon moi :

1. Radiohead : Sans surprise. Radiohead est de très loin le groupe en activité avec le plus petit coefficient "nombre de concerts vus/niveau de fanitude". Les tickets de leurs concerts étant en général vendus en 20 minutes sur des lignes téléphoniques surtaxées, je ne les ai en effet vus qu'une fois. Le groupe a joué pendant à peu près deux heures, en n'intégrant que très peu de nouveaux morceaux (trois, de mémoire) mais ils ont montré une fois de plus que les sculptures sonores les plus délicates peuvent tout à fait passer la rampe sur la grande scène. J'ai été ébahi de constater que la moindre subtilité de leurs arrangements reste parfaitement perceptible. Quand on pense que la moitié des groupes entendus en passant sur cette même scène ne semblaient être capables que d'injecter une bouillie sonore sans reliefs dans les oreilles des spectateurs, c'est une vraie performance.

2. Belle and Sebastian : Aucun effet de découverte ici. Je connais bien le dispositif scénique du groupe et la seule surprise du concert provient de la setlist, qui va volontairement piocher dans tous leurs albums et fait la part belle à des morceaux plus obscurs (Electronic Renaissance, Le Pastie de la bourgeoisie par exemple). Pour le reste, le fait de jouer il y a quelques jours avec un orchestre symphonique devant 17000 personnes ne leur a pas fait perdre leurs bonnes habitudes : faire monter une jeune fille pimpante pour danser sur Jonathan David ou quémander du mascara dans le public (pour chanter une chanson que je n'ai malheureusement pas reconnue). Je me suis senti très vieux quand Stuart a dit un truc du genre : "This is a song from our red album If you're feeling sinister, you kids'll have to borrow it from your parents."
EDIT : La chanson au mascara s'appellerait Lord Anthony. Merci François.

3. The Dresden Dolls : voilà un groupe dont la musique ne prend tout son sens qu'en live (comme c'est d'ailleurs aussi le cas pour Hanged'Up, autre duo avec batteur), avec une alternance entre des morceaux du groupe (dont l'irrésistible Coin-Operated Boy) et des reprises (Black Sabbath, Dans le port d'Amsterdam). Mention spéciale à l'accoutrement de la chanteuse. A revoir.

4. Hot Chip : Leur deuxième album The Warning était déjà une des meilleures surprises de l'année mais les morceaux qui s'y trouvent prennent encore une autre dimension en live. Over and over en particulier devient, joué live, bien plus qu'une bonne chanson de plus. Je n'avais pas le souvenir que le chanteur (au look improbable, bottes en caoutchouc blanc comprises) avait une aussi belle voix. Contrairement à ce que j'ai lu dans la presse, la grande majorité des instruments étaient joués live et le groupe est apparu comme un groupe très compact, une vraie musique de gang. Ce fut pour moi la très bonne surprise du festival.

5. The Dead 60s : Voilà un groupe qui ne révolutionnera jamais rien (à part peut-être l'art d'accommoder les restes) mais dont le chanteur dégage une telle énergie, avec ses mimiques simiesques et cette habitude très anglaise de rechercher en permanence les poses les plus arrogantes, que la musique en devient presque irrésistible (rhaaa, Riot Radio). De plus, les intermèdes dub qui m'ennuient profondément sur leurs disques (surtout sur les EP) sont ici des respirations bienvenues. Ces 45 minutes furent sans sans doute ce que je connaîtrai de plus proche d'un concert des Clash (pogo compris). Je ne comprendrai d'ailleurs jamais pourquoi le groupe ne s'appelle pas The Dead 70s-80s.

6. We are Scientists : Leur premier album réussit l'exploit de contenir les meilleures chansons qu'auraient pu (dû) interpréter Bloc Party, Franz Ferdinand ou les Stereophonics. Une collection quasi ininterrompue de tubes que le groupe reproduit avec plaisir en live. Il n'y a pas grand-chose à regarder sur scène et l'interaction avec le public est assez limitée (je me souviens juste d'une remarque assez arrogant sur comment ils étaient tellement bons musiciens qu'ils avaient réussi à retomber dans la bonne tonalité en milieu de morceau après avoir pris un mauvais départ) mais comme c'était la première fois que je les voyais, ça me convenait très bien.

7. TV on the Radio. Parfois, j'ai besoin de voir un groupe jouer pour comprendre sa musique. Sur disque, je suis toujours resté assez en-dehors de la musique de TV on the Radio, qui me semblait, je ne sais trop pourquoi, ronronnante et auto-satisfaite. Je ne m'attendais du coup pas du tout à ce que le chanteur dégage une telle énergie et imprime des inflexions à ce point 'funky' à sa voix. A voir le groupe jouer, l'extraordinaire richesse de cette musique qui mêle funk, soul, hip-hop, shoegazing et indie-rock saute aux yeux. Un morceau comme Who is the men behind those jazz hands? (de mémoire) est même quasiment irrésistible. Je réécouterai les albums avec des yeux nouveaux (si j'ose dire).

8. The Knife : Ce n'était qu'environ le dixième concert donné par le groupe depuis sa création (alors qu'ils ont déjà sorti 3 albums). Ils ont donc pris le temps de peaufiner leur dispositif scénique. A gauche, Olof, la tête couverte d'une cagoule noire, frappe avec des baguettes sur sa batterie synthétique (sooo 80s, darling). A droite, Karin, pareillement vêtue, chante. La scène étant en permanence plongée dans la pénombre, je n'en ai pas vu beaucoup plus. Il semblait y avoir un énorme pantin aux bras désarticulés à gauche, des projections sur des rideaux translucides situés à des profondeurs différentes ainsi que sur des panneaux ovales qui servent essentiellement à représenter des visages (notamment celui de Jay-Jay Johanson pour Marble House). Malheureusement, à moins d'arriver sous le chapiteau 30 minutes avant le début du concert, tout cela n'était guère visible. Reste donc la musique et, de ce point de vue, Heartbeats et Silent Shout n'ont pas démérité.

9. Massive Attack. La dernière fois que j'ai vu Massive Attack en concert, j'avais été épaté par l'accompagnement visuel de leur spectacle. Ils ont été cette année beaucoup plus sages de ce point de vue et, à part lorsque l'ange Elizabeth est venu pousser des vocalises sur deux titres, je me suis un peu ennuyé... mais bon Elizabeth Fraser était là, à moins de 100 mètres de moi. Ca excuse presque tout.

10. Scissor Sisters : Sur disque, les Scissor Sisters sont en train d'inventer la pop du troisième millénaire (comme disent les gazettes qui savent de quoi elles parlent). Sur scène, leur ambition est nettement moindre et ils se contentent de consciencieusement réinterpréter leurs morceaux. Je m'attendais à vrai dire à un show un peu plus spectaculaire. Certes, l'une des raisons qui font que les Scissor Sisters sont un groupe pop qui plait au public rock ou indé est justement le fait qu'ils sont aussi des musiciens mais, perdus sur la grande scène, ils ne parvenaient plus qu'à flamboyer par intermittences. Cela dit, le nouvel album (le délicieusement nommé Ta Dah) s'annonce prometteur.

11. Arctic Monkeys : Alex Turner s'est laissé pousser les rouflaquettes, leur bassiste bien-portant s'est fait virer (ou presque) pour déficit d'image. Ils enchaînent les tubes (étonnant de voir combient ils en ont déjà avec à peine un album) mais, comme sur disque, ça reste finalement beaucoup plus convenu que ce que l'on pourrait croire.

12. DJ Shadow : Quel intérêt y a-t-il à voir DJ Shadow en concert? Plus qu'un concert, on a l'impression d'assister à une soirée d'écoute commentée de ses trois albums. Ce n'est pas inintéressant, surtout quand la sortie du nouvel album est imminente et qu'un délicieux frisson d'avant-première parcourt la foule mais bon, ce n'est pas très festif. De plus, les projections qui accompagnent le concert semblent n'exister que pour confirmer que l'ami Josh n'aime vraiment pas George Bush. Je n'ai pas encore entendu les versions enregistrées des nouveaux morceaux mais Chris James (chanteur d'un groupe anglais dont le nom m'a échappé et qui était présent sur scène pour deux titres) a beau avoir de temps en temps une inflexion à la Thom Yorke, il n'empêche que, le reste du temps, sa voix n'est pas loin d'être insupportable. J'espère que ça me choquera moins sur l'album.

13. The Twilight Singers feat. Greg Dulli & Mark Lanegan
Je ne connaissais pas du tout Greg Dulli (dont on m'a en fait appris qu'il était le chanteur des Afghan Whigs) et à peine mieux Mark Lanegan. Le premier a une voix rocailleuse assez pénible, le second a une présence scénique indéniable (moins il en fait, moins on peut le quitter des yeux) mais n'intervient malheureusement que sur deux titres. Pourtant, le concert avait un petit côté "super-groupe de reprises" (avec notamment Where did you sleep last night? ou Put it down, baby, why don't you give me your love?) assez plaisant et il faut reconnaître que je n'ai pas vu dans ma vie assez de solos de guitare blues pour pouvoir en être lassé (à bien y réfléchir, ça devait sans doute être la première fois).

14. Keane : que de tubes, que de tubes, mais quel ennui aussi. Ce qui, sur disque, est un fond sonore quasi-parfait pour somnolences mal maîtrisées ou conversations mollassonnes devient, lorsqu'on se le prend en pleine figure à 110 db, un peu pénible. Pourtant, j'ai un petit faible pour leur premier album.

15. Placebo : Brian, je t'ai tant aimé à l'époque des deux premiers albums. Je me souviens encore t'avoir touché les cheveux lors d'un de tes stage-divings au Botanique. Puis, le temps meurtrier a accompli son travail de sape et nos chemins ont divergé. Je te retrouve aujourd'hui, chauve (et assumant enfin ta calvitie avec une coupe tout rasé au cordeau). Est-ce pour me punir que tu n'as joué que des morceaux de tes deux derniers albums ? J'ai espéré pendant 55 minutes entendre Without You I'm Nothing ou Pure Morning mais tu n'en fis qu'à ta tête, allant même jusqu'à préférer reprendre Running Up That Hill de Kate Bush. J'espère que tu ne les as pas joués alors que je quittais la plaine, la tête basse, pour aller voir Belle And Sebastian, ce serait cruel.

16. Be Your Own Pet : Que d'énergie, que d'énergie, mais surtout quelle incapacité à en faire quoi que ce soit de construit. Ce genre de rock primitif est décidément beaucoup trop roots pour moi, mais je suis sûr que cette chanteuse qui se trémousse en secouant ses beaux cheveux blonds doit faire naître des pensées coupables chez Philippe Manoeuvre ou Stéphane Deschamps. Je la leur laisse donc bien volontiers.

17. Daft Punk : Dieu que je les hais. De voir 30.000 personnes, apparemment toutes décérébrées pendant que j'allais voir Belle and Sebastian (c'est la seule explication que je vois), se réjouir d'entendre des boucles simplistes de 5 secondes répétées ad nauseam par deux crétins qui n'ont retenu de Kraftwerk que le vocoder, j'en viendrais presque à désespérer de la race humaine. Je ne me suis jamais senti aussi proche d'un groupe d'inconnus que je ne l'étais de ces trois personnes qui, avec moi, remontaient le mouvement de la foule qui se déversait dans ce qui devait sans doute être une antichambre de l'enfer. Brrrrr.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello,

J'étais aussi de la partie et voici en gros mes impressions :

- Grosse claque : les Dresden Dolls, c'est la première fois que je les voyais et je n'en reviens toujours pas.

- Petite déception : Radiohead, concert impeccable (pour ma part je me serais bien passer de Lucky et de Karma Police) mais diable que c'est sérieux, Je m'étais attendu à ce qu'ils transcende leur musique sur scène mais j'ai trouvé leurs morceaux très semblable aux versions albums.

- Valeurs sûres : Massive Attack, deuxième fois que je les vois et je suis toujours impressionné par la qualité de leurs sets, très 'beaux' dans la forme mais également très sobres et pros. !!!, Une incroyable fête, impossible de rester immobile, quel enthousiame !! A revoir.

- Mes Révélations : TV on the Radio, Je possède les deux albums et je me suis replongé dedans avec bonheur. Daft Punk, je n'étais an aucun cas client de leur musique que je trouvait aussi trop simple et "casse-couilles". Mais là, j'avoue m'être pris un claque : j'ai été très impressionné par les jeux de lumière et certains morceaux que je ne connaissaient pas m'ont énormément plus. C'est peut-être la bière mais j'ai passé un super moment. N'est-ce pas là le but de la musique ???

An vrac :

Concerts à garder en mémoire : The Frames (assez épatants), Zita Swoon (Toujours excellents), An Pierlé (Tout en douceur et folie), Broken Social Scene (bordelique mais très intéressant)

Concerts à oublier : My Morning Jacket, Keane (quelles têtes à claques!!), Placebo (enervants).

Voila pour mon petit compte rendu.

Bonne soirée.

Thomas

Anonyme a dit…

Comment ai-je pu oublier de mentionner Beck. EXCELLENT !!! Magnifique concert bourré d'humour WOAW !!!

Thomas

Anonyme a dit…

je dois me flageller le dos, et me damner d'être un crétin capable de m'extasier devant deux punks (crétins?) jouant des boucles de cinq secondes, un concept il est vrai méprisé des plus grands : aphex twin, susumu yokota, four tet, brian eno, massive attack...
pour le reste :
ai adoré justice et leur fin de set métal;
ai adoré voir pedro winter leur voler la vedette en posant comme jamais à droite des deux compères;
détesté tiefschwarz et leur set aussi racoleur que le strip de fin de tief ou de schwarz;
fait la moue devant !!! et son concert foutraque : grosse ligne de basse et guitares à la gang of four qui partent dans tous les sens pour finir nulle part et voix du chanteur à faire passer eddie vedder pour henri salvador;
hoché la tête sur "head home" de mildlake seul morceau vu du concert;
vu de loin belle en sebastian entre:
le set bourrin de mylo mixant son magique "drop the pressure" avec le mystique " silent shout" de the knife;
le set de daft punk mixant du "discovery" avec du "human after all" et du "homework".
aurait aimé voir : hot chip; broken social scene; justice plus longtemps; tiefschwarz moins longtemps ( ai attendu en vain l'electro pop racée à la superpitcher ); the futureheads; gang gang dance.
l'année prochaine je reviens trois jours.

Pierre a dit…

Surtout ne te flagelle pas, et ne te damne pas. Ca n'en vaut pas la peine. :)

Cela dit, il doit manifestement y avoir un truc qui m'échappe avec Daft Punk, sans doute parce que je recherche dans la musique de la mélodie, un minimum de finesse et d'évolution temporelle et que Daft Punk ne propose rien de tout ça. Du coup, leur musique ne me parle absolument pas. Pire, elle m'irrite et, d'un point de vue purement musical (composition, arrangement), je le trouve indigente. Après, que ça puisse rencontrer un besoin chez un certain public, pourquoi pas? J'en ai encore eu la preuve avant-hier.

Anonyme a dit…

Ce qui est excessif est insignifiant... Certes Daft Punk n'a plus fait grand chose de bon depuis le 1er album et produit une electro simpliste. Mais force est de constater que leur musique est efficace et entêtante. Et le show qu'ils ont présenté était tout bonnement ahurissant, ne serait-ce que visuellement.

Pierre a dit…
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Anonyme a dit…

J'attendais avec impatience 65 days of static et bigre les ptits gars de Sheffield m'ont pas déçu !!! Ils ont rien à envier à Mogwaï...si ce n'est le nombre de galettes vendues.

Anonyme a dit…

salut, je passe un peu par hazard, recherchant le pourquoi de l'annulation des babyshambles étant donné que ça fait deux ans que jme déplace (en partie) pour les voir, et que c'est toujours la même chose. Sauf que cette année j'suis venue les trois jours, et je ne regrette rien, chaque concert étant un pur moment de bonheur (je constate qu'il y en a pas mal que tu n'as pas aimé...)

welcome_to_my_world_@hotmail.com (si tu veux des photos des Dirty Pretty things...lol)

Anonyme a dit…

pour écrire un peu dans l'idée de thomas : BECK c'était énorme! J'étais au premier rang, en attendant Radiohead!!!!!! WAW
Je dois dire que je pensais pas que Beck me plarait autant, c'était pourtant un des meilleurs concerts...

Anonyme a dit…

Salut, je suis d'accord avec la plupart des choses qui ont été dites. Beck et Radiohead étaient sans aucun doute les deux meilleurs concerts! Mais cracher sur Daft Punk c'est un peu injustifié. Rien que pour la mise en scène, le concert valait la peine d'être vu! Après bon faut pas s'attendre à une quelconque présence ou relation avec le public, c'est normal, c'est de l'électro...J'ai été assez époustouflée par la prestation de Belle and Sebastian et Zita Swoon.
Par contre quelle déception pour les Arctic Monkeys! Rien que l'ambiance dans le public était exécrable, le temps pourri et ne parlons même pas de la musique, si plate et dénué de sensation. Bref sinon d'une manière générale, le Pukkelpop est quand même une belle réussite, vivement l'année prochaine...

Anonyme a dit…

Espece d'imbécile heureux , tu vas au pukkelpop pour écouter quoi ?????!!!!!! , tous les groupes que tu as dénigré ou insulté sont les meilleurs, tu classes par rapport à tes goûts des groupes supers, n'oublie pas que le pukkelpop c'ets d'abbord du metal , du rock et du rock electro , le hip hop est un peu dans chaque style mais y a surement pas barbie ce que tu dois adorer , je te laisse avec tes gout de chiote ,