Tout d'abord, attention ! Cet en-tête pourrait laisser penser que je suis en train de lancer une nouvelle séquence quotidienne. Il n'en est évidemment rien, mais, comme entrée en matière, c'est tout de même plus vendeur que 'le morceau d'une période aléatoire pouvant aller d'un jour à deux mois selon mon humeur'.
Aujourd'hui : The Go! Team - The Ice Storm
Ca commence par quelques secondes de vent qui souffle à travers les sapins et un tintement de clochettes. Le décor est planté : une tempête de neige. On n'y voit pas à cent mètres. Il fait presque nuit. Apparait à l'horizon un traîneau, tiré par trois rennes, aux cous desquels tintinnabule une clochette. Un matelas cristallin amortit leurs pas. Leur avancée est rapide et sans heurts.
Le morceau démarre réellement avec l'entrée du piano, du glockenspiel ou de je ne sais quel autre instrument du même genre (voire de tous ceux-là à la fois), et on pense immédiatement au meilleur Yann Tiersen (celui qui joue Rue des Cascades ou reste chez lui) ou, dans une moindre mesure, à Wim Mertens (période 'Struggle for pleasure') ou Philip Glass (disons... période 'The Photographer'). Une ritournelle endiablée qui se répète sans cesse, avec juste ce qu'il faut de variations pour que l'on ne se lasse pas... et ça marche. Après chaque écoute, je n'ai qu'une seule envie : enlever mes moufles, souffler sur mes mains pour les réchauffer et rappuyer sur play.
Le morceau peut se trouver sur le EP de The Power is On, sorti récemment. Bizarrement, le morceau titre répondrait plutôt à la description : big-beat cuvée 1997 ponctué de cris féminins (pour paraphraser ce que j'ai entendu récemment à la radio, c'est un peu Fatboy Slim feat. The Beastie Girls). Ca n'a pas grand intérêt et cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille. J'attendais beaucoup de leur premier album, et après deux écoutes, il s'agit d'une franche déception.
Une écoute partielle est possible ici.
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