samedi, octobre 2

Glassismes

Ce message vient sans doute un peu tard pour permettre à qui que ce soit de changer son plan de soirée, mais je viens de m'apercevoir que ce soir à 22h30, ARTE diffuse un documentaire consacré à Philip Glass. Je ne pense pas l'avoir jamais vu ou entendu parler de son oeuvre. Je suis assez curieux d'entendre ça. Je me demande si quand on lui pose une question, il répond :

Yes Yes Yes
Yes Yes Yes
Yes Yes Yes
Indeed Indeed Indeed Indeed
Indeed Indeed Indeed Indeed
Indeed Indeed Indeed Indeed
Yes Indeed Yes Indeed
Yes Indeed Yes Indeed
Yes Indeed Yes Indeed
If you say so Is you say so If you say so
If you say so Is you say so If you say so
If you say so Is you say so If you say so
... et ainsi de suite pendant 5 minutes, tandis qu'en fond sonore, les cordes et les vents jouent des arpèges en sens opposé sur un rythme binaire tandis que les cuivres scandent des notes répétées sur un rythme ternaire.

Sans doute pas, mais il devrait.

PS : Pour un centième billet, on aurait difficilement pu faire plus consternant. On dira que le 101ème sera meilleur.

4 commentaires:

sy! a dit…

Cela s'appelle "la musique répétitive" (véridique), de plus pour info il faut savoir que Glass est 'l'inspirateur' de Yann Tiersen (et je suis poli, la Bof de 'goodbye lenine' est est vrai pompage de 'Glassworks')

Pierre a dit…

C'est un peu vrai que mon billet laissait croire que je me moquais de ce pauvre Phil, mais en fait j'aime bon nombre de ses oeuvres, et m'y suis à une époque beaucoup intéressé. Son concerto pour violon est un de mes disques de chevet. Je compte d'ailleurs en parler plus longuement un de ces jours, ici ou sur la Blogothèque.

Le documentaire sur ARTE était intéressant, surtout parce qu'il présente Glass comme un petit artisan un peu brouillon, ce qui est toujours sympathique. Ceci dit, il montre aussi comment il multiplie les projets, et c'est peut-être ce qui explique que ces nouvelles oeuvres sont souvent très très décevantes.

Il n'a rien sorti qui m'ait réellement convaincu depuis sa jolie BO pour 'The secret agent'. Depuis, il me semble qu'il tourne un peu en rond. Je suis d'ailleurs assez stupéfait qu'il puisse prétendre avoir composé pour 'The hours' le morceau qu'il joue au piano durant le documentaire. Je suis prêt à mettre ma main à couper que c'était une des Metamorphosis pour piano solo. Je vérifierai d'ailleurs demain.

sy! a dit…
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Pierre a dit…

Tout d'abord, désolé d'avoir effacé ton commentaire. C'est le genre de choses qui arrivent lorsque l'on propose une belle interface sans garde-fou à un internaute avec deux mains gauches. Il veut répondre, dirige la souris vers l'icône qui va bien, a un moment d'absence/spasme et clique sur la poubelle sans s'en rendre compte, et Mr Blogspot pensant à tort avoir affaire à un être doué de raison ne demande pas confirmation avant d'accomplr sa siniste besogne.

Sinon, pour répondre à ta question, j'ai effectivement éccouté les Low et Heroes Symphony, ne serait-ce que parce qu'elles lient Eno et Glass, ce qui est évidemment un mariage divin. Ceci dit, ce n'est pas à mon avis ce que Glass a fait de mieux. La Low Symphony, avec son format classique, est sympathique comme tout, mais je ne suis jamais arrivé à rentrer dans la Heroes Symphony. Je la réécouterais bien aujourd'hui en fait.